RE: [typo] question de reliure

["Armelle Domenach " <armelle.domenach@xxxxxxxxxxxx>]

Alain Hurtig a écrit :
 
Cela fait partie des sous-entendus de la typo : ne pas utiliser
d'encre blanche sur du papier blanc, ne pas grouper toutes les pages
paires au début et les impaires à la fin, ne pas écrire les mots à
l'envers (rac tse'c elbisilli !), ne pas relier un livre sur ses quatre côtés...
 

--

Pris dans leur absolu, les interdits sont stupides.
(...)
La norme est chiante,
Vive les exceptions !

CLS

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Pris dans leur relativité, les interdits ne sont plus que conditionnements
autorisés ou non.
Il est des cultures écrites où l'on autorise aussi bien et à la fois
l'écriture de gauche à droite, de droite à gauche, de haut en bas et de bas
en haut. L'envers et l'endroit se confondent, la norme et l'exception n'ont
pas leur place.
Rien de chiant,
Vive la souplesse !
ArD

Je ne faisais - ô ArD ! - dans ma phrase exclamative et néanmoins à l'emporte-pièce qu'énoncer de façon un peu triviale l'un des principes majeurs de la 'Pataphysique qui, grosso modo, étudie les exceptions et qui considère que le cas général (la masse, la norme, etc.) ne pouvant être considéré que comme exception non exceptionnelle ne porte en lui qu'un intérêt (à l'étude) quasi nul.
Et allons-y pour les écritures boustrophédon et palindromiques
et les encres sympathiques pour les typos gentils
et les encres antipathiques pour les râleurs de première.
CLS

[Ar.] 

Cher CLS. Inutile d'avoir recours à des lapalissades d'encrier pour m'illustrer l'un des principes majeurs de la 'Pataphysique appliqué à la typographie française. Je signifiai simplement qu'il n'y a pas besoin d'en référer à la notion d'exception quand des systèmes d'écriture autorisent des graphies sans sens unique ou sans sens interdit, puisque cela rend l'exception complètement banale. Je tentais de relativiser en faisant référence à des langues idéographiées, sans être suffisamment explicite manifestement, autre mode d'_expression_ trivial...

ArD[ô]