----- Message d'origine ----
De : Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxx>
À : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
Envoyé le : Mercredi, 24 Septembre 2008, 1h18mn 39s
Objet : Re : [typo] Quels points de suspension ?
At 21:53 +0000 23/09/08, freeware-mayonnaise Moutarde wrote:
>très proches (trop proches selon moi) les uns des autres. On le voit très
>bien dans le Monaco du Mac
>
Le Monaco est doublement un mauvais exemple : 1) c'est une police à
chasse
fixe et 2) c'est une police destinée à la lecture sur écran. Essayez avec
une police destinée à l'impression, ça ne manque pas - à commencer par le
Times et l'helvetica, présentes sur toutes les machines - et revenez nous
dire ce que vous pensez.
>J'ai rencontré le trois-points écrasé dans des livres
>récemment publiés, j'ignore quelle était la police.
>
Il existe de mauvais typos, vous savez ? Et des DA qui ne savent pas ce que
lire veut dire : ceux-là prennent n'importe quoi pour écrire. Mais une
erreur (due à la sottise ou à l'ignorance) n'est pas une preuve : c'est
juste une erreur.
>Ma réponse. Ma seule raison est visuelle, esthétique : je n'aime pas le
>trois-points alt + point (sous Mac), et je reproche à certains
>professionnels (maquettistes, correcteurs...) de l'utiliser, lesquels me
>répondent que c'est le trois-points
typo.
>
Bon, s'ils vous disent ça, c'est qu'ils ne savent pas de quoi ils parlent
(d'autant qu'effectivement, le « trois-points », typo ou pas, ça n'existe
pas).
>e leur réponds : typo ou pas,
>je n'aime pas ce comprimé de trois points.
>
En Monaco, il est effectivement moche, mais il n'est là que pour garantir
la compatibilité de la police avec ses petites camarades : c'est un
problème de norme informatique, pas de typographie. Et comme quelqu'un vous
l'a indiqué, avec une police à chasse fixe, on a très précisément une
exception à la règle.
>Ma conclusion. Je continuerai à dire du mal du trois-points et à ne pas
>l'utiliser pour la raison qu'il choque mes habitudes visuelles
>
Ça en tout cas, c'est la pire des raisons ;-).
>A moins que vous ne me convainquiez du contraire.
>
Essayez en Baskerville, aussi -
rires.