Re: [typo] ligne blanche

[Jean-Luc BLARY <jeanluc.blary@xxxxxxx>]

Alain Hurtig a écrit :
> > L’ensemble constitué par ces trois astérisques utilisés parfois pour 
> > séparer les paragraphes et qui « ne sont pas des culs-de-lampe », 
> > semble se nommer « un astérisme » 
> >
> C'est aussi le nom que lui donne Lacroux - qu'on ne peut guère 
> soupçonner de faire des anglicismes.
>
> L'IN les préconise également dans ce genre de situation, en précisant 
> que lorsque le passage d'un paragraphe à l'autre arrive en fin de 
> page, le trio d'astérisque doit impérativement être placé au début de 
> la page suivante. Et là, je me demande vraiment pourquoi.
En effet. Quand j'en ai un en limite de page, je m'efforce quand c'est 
possible (mais, s'ajoutant aux veuves et aux orphelines, ce n'est pas 
toujours possible) de le positionner plutôt en bas de page, emplacement 
beaucoup plus logique. Et que l'IN aille se faire voir.

> Autre remarque : si on utilise l'astérisme (va pour l'astérisme !) 
> pour régler le problème d'un paragraphe qui finit mal (si j'ose dire), 
> il va de soi qu'on aura l'obligation de l'employer partout, pas 
> seulement dans les cas litigieux. Moi je veux bien, mais si ce n'est 
> pas prévu dans la charte graphique ? On la modifie de notre propre 
> chef ? Et si l'auteur ne veut pas ? Et si des astérisques sont déjà 
> employés ailleurs, avec un autre sens ?
Chez Eons, je mets systématiquement le séparateur graphique dès qu'il y 
a une rupture dans le récit (alors même que parfois l'auteur n'a mis 
aucun repère, alors qu'on a un couac à la lecture). Ainsi la question ne 
se pose pas.
Et aucun auteur (près de 200 à ce jour) n'a jamais émis la moindre 
objection à ces séparateurs.

> Et puis, si on rencontre le problème en fin d'ouvrage ? On recommence 
> le montage du livre à zéro, avec de la chasse partout ?
>
> Pas simple, quand même...
Tout dépend des règles de départ.

Jean-Luc