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Message : Re: [typo] Apostrophe Protection Society

(Gilles Barras) - Jeudi 19 Février 2009
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Subject:    Re: [typo] Apostrophe Protection Society
Date:    Thu, 19 Feb 2009 10:15:51 +0100
From:    Gilles Barras <gyl.barras@xxxxxxxxx>



Le 19/02/09 01:50, « jebalu » <jebalu@xxxxxxxx> a écrit :

> 
> Jean-Christophe Michel a écrit :
>> Bonsoir,
>> 
>> Le 18 févr. 09 à 21:26, Jacques Melot a écrit :
>>>> ... Le Monde apostrophe le génitif saxon :
>>>> http://tinyurl.com/ct4vo8
>> 
>> Et si on faisait du lobbying pour mettre les tirets sur les plaques de
>> rue françaises, où ils manquent partout ?
>> Rue Victor-Hugo
>> Rue Jean-Baptiste-Say
>> Rue du 11-Novembre
>> etc.
>> Ont-ils jamais été indiqués ?
>> 
>> Jean-Christophe Michel
>> jc.michel@xxxxxxxxxxxx
>> -- 
> 
> À ce sujet, C. Gouriou disait, dans une note de la page 20 : Les usages
> administratifs diffèrent de la typographie en ce que les arrêtés fixant
> la dénomination d'une rue, d'une avenue, etc., se réfèrent à l'état
> civil, lequel n'accepte les traits d'union que dans les noms composés
> réels. C'est toujours vrai pour les rues de Paris, où l'officielle
> /Nomenclature des voies publiques et privées/ s'abstient de tous traits
> d'union, sauf pour les composés réels. Un auteur peut légitimement
> préférer la coutume administrative aux habitudes typographiques. C'est,
> d'ailleurs, la tendance actuelle : "avenue du Maréchal de Lattre de
> Tassigny".
> 
Bonjour,

Certes. J'avais d'ailleurs trouvé cette approche intéressante, de même que
la réflexion assez poussée de Gouriou sur la "présentation typographique des
prénoms" (p. 18, § 56).
Mais... lorsque, par exemple, le conseil général des Côtes-d'Armor décide de
supprimer le trait d'union du nom du département qu'il ne fait après tout
qu'administrer pour une période forcément limitée, et ce pour des raisons...
d'esthétique (?) eh bien, les rédacteurs sont priés de s'y conformer dans
les documents émanant dudit, par exemple le joli magazine qui tombe dans les
boîtes à lettres. Qu'en penser ? Rien. C'est une "marche". N'est ce pas ?
Charbonnier est maître "chez soi", semble-t-il, et ce quel que soit la
définition et la superficie de ce "chez-soi".

Pour ce qui concerne la référence à l'état civil, il me semble qu'on en a un
peu parlé ici même, à propos de ce désormais fameux et polémiquogène Eric.

Cordialement,

Gilles