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Message : Re: [typo] Utilisation de la dague ( † )

(Gilles Barras) - Mercredi 18 Mars 2009
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Subject:    Re: [typo] Utilisation de la dague ( † )
Date:    Wed, 18 Mar 2009 13:28:08 +0100
From:    Gilles Barras <gyl.barras@xxxxxxxxx>

Title: Re: [typo] Utilisation de la dague ( † )



Le 18/03/09 12:50, « Jacques Melot » <jacques.melot@xxxxxxxxx> a écrit :

Le 2009-03-17, à 14:43 +0100, nous recevions de Jacques André :

Le 17 mars 2009 à 14:04, thomas a écrit :


[J. M.]   Quelques remarques. Deux positions peuvent être adoptées : soit l'obèle s'utilise conventionnellement, quelle que soit la police utilisée, pour indiquer la date de décès soit l'on évite de gommer la différence entre les deux symboles et utilise une croix « lisse » (qui fait chrétien), réservant l'obèle à d'autres usages ou même à aucun.

   Dans ce dernier cas, on utilise un caractère ad hoc et, en son absence, l'obèle d'une police sans empattement (comme Helvetica ou Arial). On peut sérieusement envisager l'abandon total de la croix pour indiquer la date de décès, ce qui se ferait sans grande difficulté : beaucoup ne l'utilisent pas ou plus. Cet abandon serait motivé par le brassage des populations ou l'internationalisation des échanges : on peut estimer qu'il est délicat (autant qu'indélicat) d'utiliser ce symbole pour un Mahométan, a fortiori connu pour avoir été un fervent pratiquant de sa religion. La question est : la croix peut-elle être universellement admise comme symbole conventionnel pour indiquer la date de décès ?

   J. M.


Bonjour,

Effectivement, l’obèle indiquant la date du décès semble n’être rien d’autre que la « connotation funéraire de la croix ».  Auquel cas la réponse est dans votre question. Voir, dans un domaine autre mais tout aussi sensible, l’exemple de la Croix-Rouge devenue Croissant-Rouge dans les pays musulmans. Bref, la question serait alors, comme le suggère Thibaud : « Existerait-il aujourd’hui un signe pouvant sans contestation être reconnu comme indiquant la date du décès », compte tenu que peuvent être cités, dans un même ouvrage, des personnes d’origines et de croyances diverses ?

Gilles