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Message : RE: [typo] monologue intérieur (diconoma) - Mardi 31 Mars 2009 |
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Subject: | RE: [typo] monologue intérieur |
Date: | Tue, 31 Mar 2009 12:24:44 +0200 |
From: | "diconoma" <diconoma@xxxxxxxxx> |
Bonjour ! >> Mais que cela ne nous
empêche surtout pas de nous triturer les méninges sur un sujet tout compte fait
relativement... délicat ! ► J’ai abordé ce
sujet faute de l’avoir vu traiter par nos bons auteurs (Imprimerie nationale,
Ramat, Lacroux, Guide romand et autres). J’ai seulement trouvé par hasard, dans
le Memento typographique de
Gouriou (1973, p. 70, § 160, 2 º), et tout en romain au cours d’une
citation : — […] quand
vient à moi un manant qui de loin m’ôte son bonnet et me dit : « Ah !
monsieur le curé (ils m’appellent toujours ainsi) […] » J’aurais
de même tendance à rapprocher le monologue intérieur des commentaires que peut
faire l’auteur lui-même, tels que (sic) — [sic] entre crochets étant pour moi
une intervention extérieure, par exemple celle du traducteur. Donc : — Je ne
supporte pas l’odeur du cigare. (Et je n’apprécie pas plus celle de la pipe.
Quand cet abruti va-t-il cesser de m’agiter sa bouffarde sous le nez ?) Vous
reprendrez bien un cognac ? Que penser d’une
utilisation de parenthèses angulaires (Symbol |Alt·0225| et |Alt·0241|) ? — Je ne
supporte pas l’odeur du cigare. á Et je n’apprécie
pas plus celle de la pipe. Quand cet abruti va-t-il cesser de m’agiter sa
bouffarde sous le nez ? ñ Vous reprendrez bien un
cognac ? De chevrons ? — Je
ne supporte pas l’odeur du cigare. < Et je n’apprécie pas plus celle de
la pipe. Quand cet abruti va-t-il cesser de m’agiter sa bouffarde sous le nez ? >
Vous reprendrez bien un cognac ? D’accolades ? — Je
ne supporte pas l’odeur du cigare. { Et je n’apprécie pas plus celle de la
pipe. Quand cet abruti va-t-il cesser de m’agiter sa bouffarde sous le nez ? }
Vous reprendrez bien un cognac ? Cordialement. -----Message d'origine----- Bon... de mon côté, je me disais également que l'italique, dans un
dialogue ou ailleurs, correspond en effet à une volonté particulière. Gouriou,
par exemple, distingue (sans doute fort justement ?) /l'insistance/ et
/la disjonction/. Alors, certes, on peut avancer l'hypothèse que, pour
faire apparaître le monologue intérieur au sein d'un dialogue, l'utilisation
de l'italique dans sa dimension... disjonctive serait bienvenue. Mais seulement, est-ce le cas ? Nous n'avons pas affaire là à une
intervention extérieure, comme celle de l'auteur qui donnerait une indication complémentaire. On est bien toujours dans l'_expression_ du personnage. Et, surtout, pour rejoindre Jean-Marie, il y a fort à craindre que l'italique, compris dans sa dimension d'insistance, ne donne au
monologue intérieur une importance qu'il n'a /peut-être/ pas... Enfin, il serait intéressant de voir de quelle manière on traiterait un monologue intérieur en langue étrangère (ça, c'est juste pour rigoler). Mais, comme le dit fort justement Jean-Claude : « [...] ça ne
rend pas mal, c'est simple et clair.» C'est l'essentiel. Mais que cela ne nous
empêche surtout pas de nous triturer les méninges sur un sujet tout compte fait relativement... délicat ! Gilles |
- Re: [typo] monologue intérieur, (continued)
- Re: [typo] monologue intérieur, Gilles Barras (30/03/2009)
- Re: Re: [typo] monologue intérieur, Jean-Marie Schwartz (31/03/2009)
- Re: [typo] monologue intérieur, Gilles Barras (31/03/2009)
- RE: [typo] monologue intérieur, diconoma <=
- Re: [typo] monologue intérieur, Thierry Bouche (31/03/2009)
- Re: [typo] monologue intérieur, Jean-Claude Le Gouaille (31/03/2009)