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Message : Re: [typo] monologue intérieur

(Jean-Claude Le Gouaille) - Mardi 31 Mars 2009
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Subject:    Re: [typo] monologue intérieur
Date:    Tue, 31 Mar 2009 20:33:23 +0200
From:    "Jean-Claude Le Gouaille" <correbreizh@xxxxxxxx>


    Bonsoir !
 
    Il me semble que, en effet, l'art de l'auteur intervient au premier chef. La façon dont est amenée la réflexion peut justifier un "artifice typographique" supplémentaire ou pas, ou une incise du genre "se dit-il". Je crois qu'il faut essayer de redevenir, l'espace d'un instant, un lecteur candide — est-ce possible aux cyniques que nous sommes ? — et voir si "ça marche" ou pas. On peut aussi le faire lire à un proche (après intervention, évidemment) et solliciter son avis. À cette pratique, on a parfois des surprises.
 
    JCLG
----- Message d'origine -----
Envoyé : mardi 31 mars 2009 12:37
Objet : Re: [typo] monologue intérieur

Bonjour,

juste un truc : vous trouvez que ce terme de monologue intérieur est
adapté pour ce dont vous semblez tous parler (qui relève plutôt de
l'in-petto, de l'aparte, de l'à-part-soi). Un monologue intérieur, c'est
plutôt long, et pas entrelardé de dialogue avec autrui, non ?

La question initiale nous place dans un terrain où il ne peut pas y
avoir de recommandations, puisque c'est délibérément sous-balisé.

S'il s'agissait d'un texte de théâtre, ce genre d'artifice impliquerait
des tas de didascalies. Si l'idée est d'éviter toute ambiguïté dans un
éventuel roman, idem, mais avec une forme différente. Par exemple, on
interrompt le dialogue. On insère un alinéa comportant la chose, et
toutes les précisions nécessaires pour que le lecteur comprenne de quoi
il s'agit.

Un bon écrivain sera capable, parfois (et pour les lecteurs qui voudront
bien entendre la petite musique ad hoc), de faire passer tout ça dans un
bloc de texte en romain sans aucune ponctuation.

Entre les deux, impossible de déterminer en aveugle quelle dose de
sous-balisage supporte tel texte plus ou moins habile.

Th.