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Message : Re: [typo] Re: [HS] Anacoluthe

(Didier Pemerle) - Jeudi 02 Juillet 2009
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Subject:    Re: [typo] Re: [HS] Anacoluthe
Date:    Thu, 2 Jul 2009 22:17:49 +0200
From:    Didier Pemerle <didpem@xxxxxxx>


Le 2 juil. 09 à 19:55, Gilles Barras a écrit :




Courriel de « Philippe Jallon » le 02/07/09 19:44 :



Le 2 juil. 09 à 19:28, Gilles Barras a écrit :

« Moi, le méandre bleu qui vers le ciel se tord,
Me plonge en une extase infinie // et m'endort. »
C'est affreux : je ne vois pas où est la rupeture.
D.

En fait, je me sentais un peu seul avec ma honte de bréloquiche,
parce que moi non plus, je la voyais pas, la rupe-ture... Le
méandre bleu m’endort régulièrement (sur la plage, par
exemple...). L’extase infinie, c’est une autre histoire...

Écrivons ça avec un texte différent, histoire de montrer qu'il y a
bel et bien rupture. Gribouillage de mon cru :

« Il toussa, grommela, murmura des mots indistinct, se rasséréna,
regarda le plafond, sourit // et mourut. »

Anacoluthe il y a, mais rupture ni syntaxique ni lexicale, etc. Dans
« La Cigarette », le narrateur est plongé dans un éther euphorique
renforcé par sa douce contemplation des volutes, et paf ! il s'endort.

Donc, il faut comprendre ici « anacoluthe » dans son sens premier de
« rupture dans la construction de la phrase », représentée par la double barre oblique, sans qu'il y ait rupture syntaxique ou lexicale. Un blanc. Un
soupir. D'accord...

Ah.
D.