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Message : [typo] Re: Re: Serpentes

(Pierre Walusinski) - Mercredi 31 Mars 2010
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Subject:    [typo] Re: Re: Serpentes
Date:    Wed, 31 Mar 2010 11:43:22 +0200
From:    Pierre Walusinski <pierre@xxxxxxxxxxxxxx>


Provisoire, c'est-à-dire qu'il vaut mieux arracher les serpentes au bout d'un certain temps ?
Heureusement, il n'y a rien à arracher !
Les serpentes sont volantes, ne font pas partie du livre, qu'il soit broché ou relié.


ce n'est pas toujours le cas, elles sont parfois reliées (ou brochées) avec le livre.

Ah bon ?
Mais alors, quel papier non-acide est utilisé ?
ce postulat m'a fait sourire: ah bon, les éditeurs s'occupent de l'acidité des papiers ?
 
Pour des livres de quelle époque ?
Aujourd'hui, comme au début du XXe, Il me semble même avoir vu ça sur des livres de la 2e moitié du XIXe. Ce n'est évidemment pas le plus courant mais ce n'est pas rare non plus. Le pire pour moi dans tout ça, ce n'est pas l'acidité, c'est l'aspect pratique qui interdit de profiter pleinement d'une double page !

j'imagine que l'idée de départ était d'éviter le plus possible qu'elles ne se froissent ou débordent du volume.

Dans certains livres, les serpentes peuvent être bcp plus que du papier de soie, des Japons ou autres papiers très travaillés/précieux qui participent à l'univers du livre… Sur d'autres livres les serpentes peuvent aussi être imprimés… Bref, c'est un souci assez légitime, je trouve, que de se préoccuper de trouver un sens graphique à ces feuilles souvent disgracieuses dans un livre "de luxe".

J'ai ici un très beau petit livre tchèque illustré de 1959 dont les serpentes sont une espèce de Japon magnifiquement ouvragé.
Les serpentes du Rodin de Vollard (1902) sont imprimés avec des extraits du texte de Mirbeau et donc toujours reliées avec le livre.
En se creusant un peu on doit pouvoir trouver bcp d'exemples.