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Message : [typo] Petite mise au point héméronnoïdaire

(Tombeur Jef) - Mardi 13 Septembre 2011
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Subject:    [typo] Petite mise au point héméronnoïdaire
Date:    Tue, 13 Sep 2011 18:47:24 +0200
From:    Tombeur Jef <jtombeur@xxxxxxxxxxx>

À propos de Jean Méron, je recevais en privé d'un colistier qui n'est point débarqué sur la liste de la dernière pluie un petit rappel de quelques péripéties ayant opposé les unes ou les autres à l'ermite d'à présent Ploërmel.
Comme je peux presque reprendre entièrement à mon compte la phrase qui suit, je la reproduis :
« En fait, ce type a été très intéressant, on trouve de vraies pépites dans ses premiers écrits (en dépit du ton hâbleur, des délires mystiques et politiques et de tout le reste). ».
Et mon correspondant d'expliquer pourquoi Thierry Bouche, et quelques autres, avaient trouvé idoine de localiser certains de ses premiers écrits sur un site, afin que nous puissions discuter de la même chose, ses études étant très confidentielles.

Il convient de rappeler que cette liste n'est pas un cénacle, même pas un collectif, même si des amitiés se sont nouées (certaines dénouées, ou distendues, mais rien de grave), mais un ensemble d'individualités.
Pour mon compte, ayant été (restant un peu) « journalisse », j'ai été habitué à traiter avec de multiples interlocuteurs, et j'ai le cuir assez dur (bon, le « journalisse » n'est pas considéré tel le policier de certaines banlieues qui en entendent de belles, mais c'est parfois assez proche). D'où  une certaine désinvolture de ma part. Je pensais aussi « cela lui passera » (s'en prendre à un peu tout le monde sur un ton parfois au-delà du déplaisant).
Bah, il fut le poil à gratter, parfois la toile émeri injustement rêche, et même hélas le rabot excessif d'un et de certains milieux de gens s'intéressant à la chose typographique et orthotypographique.
Je me souviens qu'il avait un temps cherché noise (en vérité, en vérité, je le rappelle ; certains comprendront l'allusion) au fort amène et mesuré Jacques André. Dont il reconnaissait par ailleurs les mérites et la pertinence.

Premier réflexe en découvrant le _pot-pourri_ consacré à la liste : me bidonner. Car croyez-vous que j'avais pu en être destinataire ? Eh non. En sus, j'avais un rendez-vous de travail, j'ai donc survolé. Trop vite.
Si je trouve le temps, je lirai.
Ceux qui savaient apprécier le ton des échanges de cette époque sur la liste peuvent comprendre ce premier réflexe. Et par exemple, Jean-Denis Rondinet, qui en a vu et entendu d'autres (il était correcteur en presse quotidienne), se marrera peut-être en coin en découvrant l'étrange placet de Jean Méron.
Cela peut prêter à confusion.
Que ceux qui ont fréquenté d'un peu plus près le personnage me jettent la première pierre ! ;-)

En un mot comme en cent, Jean Méron – c'est usuel de sa part – fait une lecture excessivement polémique, que je voudrais croire de bonne foi, de nombreux messages. Je n'ai aucune complaisance, ni basse, ni autre,  pour les dérapages fréquents de son texte. Voilà, c'est dit. Et je ne vais surtout pas perdre mon temps à me livrer à une réfutation ou à user de prolepses. Ni à « m'écouter pousser les cheveux ».
Aucun de ceux de la tête de celles et ceux qui pourraient s'estimer défrisés par la prose de Jean Méron ne tombera. ;-)