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Message : [typo] Re: Re: ITALIQUE ET PONCTUATION (Thierry Bouche) - Vendredi 30 Mars 2012 |
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Subject: | [typo] Re: Re: ITALIQUE ET PONCTUATION |
Date: | Fri, 30 Mar 2012 17:40:23 +0200 |
From: | Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx> |
Bonjour, Le vendredi 30 mars 2012 à 11:12:20, Jacques André écrivit : J> <baratin> Il y a en effet deux façons de voir les choses : celles J> de la tradition, souvent la meilleure mais pas toujours, et celles J> de la logique « structure » souvent plus « normale » notamment J> chez les scientifiques. mais on sait que le parenthésage logique J> n'est pas toujours le cas en typo. <fon de baratin> En fait, si on y réfléchit un peu, on réalise assez vite qu'il n'y a pas tant de façons que ça de voir les choses. Il y a une subtile interaction entre l'oeil, le cerveau, la culture qui fait que l'expérience de lecture n'est en rien un système binaire, en tout cas un système de logique binaire avec tiers exclu. un exemple de ça, c'est que, si souligné dans italique veut romain, on a beaucoup d'exemples où italique + italique = italique (par exemple, si je veux souligner un mot étranger qui est déjà en italique, je ne le passe pas en romain). Un système algorithmique, voire un recours à du gras pour sursouligner serait une calamité sur le plan typographique. l'oeil se fout des parenthésages logiques, et la logique est assez absente de savoir si une signe de ponctuation est en italique ou pas. En l'occurrence, je crois que la bonne solution est celle qui choque le moins visuellement, et c'est pour ça que les Anglais font plein de choses taxées d'illogismes par manque d'esprit de finesse visuelle (comme intervertir la ponctuation basse et les guillemets fermants, ou mettre toujours la ponctuation dans la variante du mot qui la précède, ce qui est inévitable puisqu'ils les collent !) Le problème est que l'auteur ou le metteur en page sait en principe ce qu'il cherche à dire donc ce que signifie l'italique. Il n'est pas le bon cobaye pour savoir ce que verra, ce qui choquera un vrai lecteur. La question à se poser n'est pas « qu'est-ce qui me satisfait intellectuellement ? » mais « qu'est-ce qui va faire que le lecteur ne va pas se poser de question sur la forme du signe de ponctuation ? » Th. B.
- [typo] ITALIQUE ET PONCTUATION, M.X. (30/03/2012)
- [typo] Re: ITALIQUE ET PONCTUATION, Jacques André (30/03/2012)
- [typo] Re: Re: ITALIQUE ET PONCTUATION, Thierry Bouche <=
- [typo] Re: ITALIQUE ET PONCTUATION, Jean-Luc BLARY (30/03/2012)
- [typo] Re: ITALIQUE ET PONCTUATION, Philippe Jallon (30/03/2012)
- [typo] RE: Re: ITALIQUE ET PONCTUATION, John Tax (30/03/2012)
- [typo] Re: RE: Re: ITALIQUE ET PONCTUATION, Jacques André (30/03/2012)
- [typo] Re: RE: Re: ITALIQUE ET PONCTUATION, Philippe Jallon (30/03/2012)
- [typo] RE: Re: RE: Re: ITALIQUE ET PONCTUATION, John Tax (30/03/2012)
- [typo] Re: ITALIQUE ET PONCTUATION, Jeremie Hornus (30/03/2012)