Re: [typo] ***SPAM*** Re: Pourcentage

[jtombeur@xxxxxxxxxxx]

Merci, Jacques, de ces précisions...
Effectivement, je lis un certain nombre d'articles des Paris-Soir de l'époque, et l'écriture au long « pour cent » prédomine.
Là, texte « littéraire »... Oui et non. Il s'agit du seconde reportage-feuilleton de Vailland (après La Visirova), et l'ultime d'ailleurs. Tandis que le quotidien publie d'autres romanciers, plus affirmés, connus, et dont, sans doute, on ne traite pas la « copie » par-dessus la jambe...
Resterait à savoir si Mono et Lino cohabitaient dans les salles de composition de Lazareff circa 1930.
Bof... Peu essentiel.
J'imagine que s'il y avait des quotidiens doublés de maisons d'édition, ce fut possible.
Tu trouveras Paris-Soir, Paris-Midi (et autres) sur Retronews (site Gallica-bis ? Je n'ai pas creusé).
Ce qui est assez amusant, c'est la marche pour les citations.
— blablabla...
» blablabla...

Et des « » incluses (et non guilles doubles anglaises).

Eh, quatre éditions quotidiennes... 
Avec les « dernière heure » (je me souviens des stop press des quotidiens britanniques, vers les années 1960).
Le stop press en dernière page (parfois juste un carré blanc : on avait réservé de quoi balancer quelques lignes, et puis, rien dans l'actu ne justifiait de les composer).
Chez Lazareff, c'était à gauche du bandeau de une.

Autre époque...
Épique, mais ce n'était pas forcément « mieux avant ».

De : "Jacques ANDRÉ"
A : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
Envoyé: samedi 11 mai 2019 09:42
Objet : ***SPAM*** Re: [typo] Pourcentage
 

 

Le 11 mai 2019 à 04:22, jtombeur@xxxxxxxxxxx a écrit :

 

 

« 10 0/0 » (soit, contexte : « sur les amendes qu'il inflige »). Entendez : pour cent.

 

Question... Paris-Soir usait-il de Lino, de Mono, d'autres « ...types », et le/les caractère(s) (et glyphe[s]) idoine(s) étai(ent)-il(s) disponible(s) ;

 

Pour la Lino, je suis quasi certain que le % y était.

Pour la Mono, il y avait tous les claviers que l'on voulait et il y avait assez de place pour qu'il y ait bien le signe  %

Mais ce n'était pas une machine utilisée pour la presse quotidienne du fait de la lenteur de son processus de compo...

 

 

Pourquoi donc, composant la quatrième édition de Paris-Soir datée du 10 octobre 1932, nos feus (heureux et malheureux, mais estimés) confrères employèrent-ils la forme 0/0 ?

Je suppose que ta question est plutôt :

 

... employèrent-ils la forme 0/0 

 au lieu d'écrire au long « dix pour cent » ?

 

dans un texte littéraire si j'ai bien compris.

 

J.A.

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