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Message : Re: Numeros 10 chiffres et international

(Alain Hurtig) - Mercredi 16 Avril 1997
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Subject:    Re: Numeros 10 chiffres et international
Date:    Wed, 16 Apr 1997 13:11:47 +0200
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>

At 11:16 +0200 16/04/97, Frederic Goudal wrote:
>Est-ce que les problËmes de rËgles de compositions de numÈros de
>tÈlÈphone sont ý leur place ici ?? Sinon ben ignorez moi.
>
C'est un problème tres passionnant, et ceci à deux titres :

1. Les règles (françaises) de composition : l'IN préconise de séparer les
groupes de chiffres par une espace, sans points ni tirets. Moi, je trouve
ça illisible dès qu'on utilise une police à chasse variable, et je met un
point.

Le 0, inutile pour les étrangers, rajoute un élément de problème, et je me
rallie à la première proposition de Gilles Perez, en mettant des points à
la place des espaces.

---
2. On se demande ce que les gens de FT ont dans la tête (un petit pois sans
doute), et comment ils pensent que les gens peuvent lire les numéros de
téléphone et les mémoriser (ce qui n'est pas hors sujet dans une liste
consacrée à l'écriture et à la lecture...).

Classiquement, on considère que le maximum de numérotation immédiate, c'est
six à sept chiffres, ou trois groupes de deux chiffres (là, je suis sans
filet : si quelqu'un connaît une doc ou une bibliographie là-dessus, ce
serait utile).

Avec le numéro à huit chiffres (quatre groupes de deux), on était déjà
limite-limite. Avec le numéro à dix chiffres, on est hors limites (et je
suis prêt à parier que c'est pour cela que FT maintient la numérotation à
huit chiffres pour une même zone : en raison du nombre d'erreurs).

La seconde proposition de Gilles permet de conserver quatre blocs de
chiffres (pour la France. NB : +33 n'est pas pertinent pour les étrangers).

On pourrait penser à l'adopter pour les annuaires (papier et électroniques).

Y a-t-il eu des études à ce sujet ? Peut-on suggérer à des psychologues de
travailler là-dessus ?

Alain Hurtig         alain.hurtig@xxxxxx
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« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.