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Message : Re: [UNICODE] Les petites caps

(Alain Hurtig) - Mercredi 16 Avril 1997
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Subject:    Re: [UNICODE] Les petites caps
Date:    Wed, 16 Apr 1997 13:13:05 +0200
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>

At 11:17 -0700 16/04/97, Paul Pichaureau wrote:
>  Pour moi, l'inclusion des petites capitales tient essentiellement à
>une question de confort, et ça ne me dérange pas de mettre les petites
>capitales au même rang que les grandes, même si je dois bien admettre
>qu'à l'origine ce n'est pas le cas.
>
Ben moi, c'est pas que ça me dérange, c'est que ça m'embête... Je viens de
passer trois jours de corrections typos, au rang desquelles j'ai dû mettre
des grandes capitales en petites capitales, et je peux t'assurer que ça n'a
rien de rigolo à faire, comme travail.

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Question de confort ? Allons donc !

Toutes les entrées du Code de l'IN seraient à citer.

Notons simplement :
Que « M. MACHIN, Traité du truc, Dupont éd. » ne sera pas lu comme « M.
Machin, Traité du truc, DUPONT éd. » (*). Ceci pour les bibliographies.

Que l'usage de la petite capitale dans les dialogues (théatraux, notament)
permet de ne pas « écraser » la réplique au profit du nom (s'il est composé
en pt caps - et s'il est en bas-de-casse, le nom se retrouve au même rang
que le dialogue, au risque d'oubli ou de confusion).

Que *DU* (tout en pt cap') GUESCLIN n'est pas pareil que LE GOFF (en
petites caps, sauf les initiales (ce qui permet de distinguer les nobles
des roturiers).

Etc.

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Seul le premier cas est vraiment significatif. Doit-on abandoner tout
principe de composition des bibliographies ?

(*) Les grandes capitales figurent ici des petites, sauf l'initiale du nom.

Alain Hurtig         alain.hurtig@xxxxxx
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« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.