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Message : Re: Pinyin + Académie française (était : Venezuela, [...])

(Yann Bourgeat) - Jeudi 08 Janvier 1998
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Subject:    Re: Pinyin + Académie française (était : Venezuela, [...])
Date:    Thu, 8 Jan 1998 21:58:10 +0100 (MET)
From:    Yann Bourgeat <bourgey8@xxxxxxxxxx>

On Thu, 8 Jan 1998, Olivier RANDIER wrote:

> Je crois que c'est un peu exagéré. Le pinyin reste très utile, notamment
> pour la transcription et, surtout, la saisie de textes chinois, même si ce
> n'est pas nécessairement la plus rapide des méthodes.

Oui, j'ai exagéré. Ne serait-ce que pour son utilité phonétique, les
Chinois apprennent le pinyin. Et j'avais oublié son utilité pour la saisie
informatique (je l'utilise pourtant moi-même dans ce but). Mais ça reste
très marginal par rapport à son premier but : le remplacement des
caractères.  Pour ce que j'ai vu à Shanghai récemment, la dernière mode de
la saisie des caractères est la reconnaissance d'écriture sur palette
graphique : plus besoin du pinyin (ça marche bien, mais ce n'est pas à la
portée de toutes les bourses chinoises : environ 1000 F). 

> Cancérogène ou cancérigène, je ne suis pas sectaire, mais cédérom est
> débile, en contradiction avec toutes les règles de formation du français.
> Je crois que là, les gâteux ont voulu faire "chébran", avec pour seul
> résultat de se rendre aussi ridicules que d'aucun avec son mulot.

Cédérom n'est pas "chébran". Au contraire, j'aime bien les deux é. Et je
préfère un vrai mot à un sigle (en majuscules ?). Quant à l'étymologie, je
crois que les "gâteux", comme vous dites, ont cherché à simplement
infléchir un usage plutôt que de créer témérairement un nouveau mot, vain
loisir de certains québécois. 
Qu'auriez-vous donc souhaité ? Un néologisme à racine grecque ?
Aimez-vous l'envahissement progressif des sigles, d'origine étrangère
en plus ?

> Les
> immortels n'ont que l'autorité qu'on leur accorde, même si je pense qu'ils
> sont utiles, ne serait-ce que comme force d'inertie face à la pensée unique.

La pensée unique ? Je ne vous suis pas très bien. Vous voulez parler des
modes ?

Yann Bourgeat, élève-ingénieur à l'Ecole Centrale Paris.
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