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Message : Re: [K2] & sci (Emmanuel Curis) - Mercredi 04 Mars 1998 |
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Subject: | Re: [K2] & sci |
Date: | Wed, 4 Mar 1998 18:07:53 +0100 (MET) |
From: | curis@xxxxxxxxxxxxxx (Emmanuel Curis) |
Bonjour, Deux petites remarques en passant... Dans son courrier, Olivier RANDIER a écrit : « Gras « Pas utilisé en math, je crois ? Il y a (eu ?) une mode de noter les grandeurs vectorielles en gras, plutôt qu'en utilisant les classiques flèches... Sinon, le gras intervient en chimie pour numéroter les molécules, mais je ne pense pas que ce soit suffisamment spécifique pour nécessiter quelque chose de plus que le gras normal. « Adscript/souscript « Place la sélection sous/sur la cible (transformée, dérivée, exposant et « indice de sommes ou de produits). « « Haut/bas de fraction « Intercale un filet entre la sélection et la cible, et la souscript/adscript « à celle-ci. « « Haut/bas registre simple « Déforme la sélection au-dessus/en dessous de la cible (segment, angle, « barre de racine... pas d'idée d'exemple pour en dessous). Segment = mesure algébrique je pense :-) Pour la barre de racine, je me demande s'il vaut mieux faire comme ça ou avoir un signe complet qui se déforme (même si, en interne, il gère ça comme ça ou pas), mais alors pas du tout aussi simplement -> plutôt dans le registre complexe ? « Registre* gauche/droit simple « Déforme la sélection à gauche/à droit de la cible (matrice carrée, valeur « absolue, norme). Pour les matrices, il faudrait quelque chose qui dise que ça s'applique sur plusieurs lignes, comme les accolades, les parenthèses (cas des matrices justement) ou les barres verticales (déterminant) Pour la chimie, ce serait bien d'avoir aussi des crochets qui s'adaptent à la hauteur de la ligne, pour faire des trucs du genre [ ]2+ [ Complexe ] [ ] où complexe est la formule d'un truc quelconque (donc a priori une image importée et insérée dans le texte, parce que sinon je ne vois pas trop comment faire sans chambouler toute l'architecture usuelle d'un programme de PAO) « Attributs complexes « Nécessitent des déformations complexes de la sélection en fonction de la cible. « « Haut/bas registre complexe « Déforme la sélection non linéairement** au-dessus/en dessous de la cible « (arc, vecteur... pas d'idée d'exemple pour en dessous, non plus). En chimie, on utilise (utilisait faute de facilité à le faire :-) la notation AB __ | (fatiguant, le dessin avec du texte... :-) v Pour indiquer qu'un composé précipite lors d'une réaction (et la même chose mais au-dessus pour un composé qui se dégage sous forme gazeuse) « « Registre gauche/droit simple « Déforme la sélection non linéairement à gauche/à droit de la cible (racine, « intégrale, accolade, parenthèse, crochet, matrice). J'ai un peu de mal à saisir la différence que vous faites entre cet effet et celui des valeurs absolues et normes (ce qui fait que je laisse mon commentaire, même s'il est caduc...) « Selon registres « Déforme la sélection non linéairement par rapport à ses adscript/souscript « (somme, produit). « « Voilà, ce n'est sans doute pas exhaustif, à vous de compléter, mais « franchement, c'est tout ce que j'ai trouvé en feuilletant la partie maths « du Code de l'I.N. et la thèse de Jacques. En admettant que ces attributs « sont cumulatifs, il me semble que cela devrait permettre de traiter la « majeure partie des problèmes de la composition des maths (il faudra sans « doute revenir en deuxième semaine pour la chimie). Pas forcément, sauf si vous tenez à pouvoir dessiner des formules développées directement avec les contraintes que ça implique. Mais là, j'ai peur que ça demande de repenser complètement la gestion du texte, parce que l'aspect « ligne » n'a plus beaucoup de sens... Je ne suis pas sûr que le jeu en vaille la chandèle. Pour le reste, à part la liste des symboles étranges et les exposants/indices avant ou sur plusieurs niveaux, je ne vois rien de particulier. Sinon, une question en passant : quel statut demander pour l'alphabet grec dans les maths et la physique ? Ce qui me semble le plus logique, c'est d'avoir une fonte mathématique sur deux octets qui contienne cet alphabet en plus des signes spéciaux [enfin, une fonte = un type de fonte], donc un fonctionnement tout à fait distinct de celui de l'alphabet grec en tant qu'alphabet de langage - bien que cela paraisse redondant dans le cadre d'un programme Unicode dont les fontes de texte contiendraient aussi l'alphabet grec. Si on va par là, on va me dire qu'il faudrait faire la même chose pour les lettres de l'alphabet latin qui servent de noms de variable. Je répondrai donc : pourquoi pas, ca résoudrait élégamment le problème de toujours devoir passer en italique (et conserver le style et tout et tout) et éviterait peut-être, en cas de fonte « française », de voir des capitales en italique (tex par défaut :-() Et, tant que l'on y est, y inclure les notations usuelles des constantes fondamentales :-) Qu'en dites-vous ? Est-ce trop utopique ? -- Emmanuel CURIS Emmanuel.Curis@xxxxxx Page sur l'hypertoile : http://www.eleves.ens.fr:8080/home/curis/index.html
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