empagements

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>]

At 1:34 +0200 22/09/98, Olivier RANDIER wrote:
>En fait, je pense que l'on pourrait souvent se rabattre sur le canon de
>Villard,
>
Y'a un truc qui m'échappe, je l'avoue. Comment faire une division « Villard
de Honnecourt » (moi je dis : « Chevalier de Honnecourt », parce que c'est
plus chic !) en douze ? Remarque, on peut subdiviser jusqu'à l'absurde,
mais à quoi bon ?

>Par contre, j'ai beau regarder
>ces schémas de construction dans tous les sens, j'arrive pas à comprendre
>comment ça marche, par où on commence.
>
Très simple : tu tires les diagonales plus des tas de traits (certains sont
inutiles, on apprend ça avec l'expérience) en suivant le modèle, et aux
intersections tu trouves les positions d'angles et les bords de la colonne
de texte. Le point riche de la page (démarrage de chapitres, titre pour la
couverture, etc. est donné par surcroit, c'est très commode et ça marche à
(presque) tous les coups). Au début on tatonne pour savoir comment le tracé
fonctionne, mais ça vient très vite. J'ai tendance, personnellement, à
poser le folio et le titre courant au hasard, mais Hambidge donne leurs
positions respectives.

Bref, on n'a besoin que d'une règle et d'un crayon (ou de l'outil de dessin
« traits » du logiciel).
- Sauf pour les deux Canons des imprimeurs, où c'est seulement la
calculette qui est utilisée.
- Et pour la méthode de Hambidge (qui est la plus belle, qui est ma chérie
d'amour, qui offre des pages parfaitement équilibrées, lumineuses et
chargées à la fois [1]) où il faut en plus du tracé des diagonales diviser
verticalement la page en cinq parties égales.
- Et aussi pour Rosarivó, qui exige qu'on partage la page en 12, mais
franchement, ce Rosarivó-là ne m'a jamais trop plu.

Si ça intéresse vraiment quelqu'un, je peux faire quelques dessins, en
indiquant les diagonales importantes et les points d'intersections
pertinents, pour deux ou trois méthodes de tracés.

>qu'on leur dise de prévoir dans K2 le calcul automatique des empagement
>
Ne parlons pas des choses qui fâchent... :-).

[1] Qu'on me pardonne cet accès de lyrisme : la fièvre, sans doute...

Alain Hurtig                                         mailto:alain.hurtig@xxxxxx
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N'est-il pas curieux qu'un être aussi vaste que la baleine voie le monde à
travers un oeil si petit et qu'elle entende le tonnerre avec une oreille
plus menue que celle d'un lièvre ?
   Herman Melville, _Moby Dick_.