Re: Guilles : les 5 sens

["Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxxxxxxxx>]

----- Message d'origine -----
De : Olivier RANDIER <orandier@xxxxxxxxxxx>
À : <typographie@xxxxxxxx>
Envoié : lundi 15 mars 1999 16:16
Objet : Re: Guilles : les 5 sens


|>----- Message d'origine -----
|>De : Jean_Denis <rondinet@xxxxxxxxxxxxxxxx>

|Je ne suis pas sûr de te suivre, là. (...). On parle
|trop vite, sans marquer les pauses nécessaires. Du coup, on se retrouve à
|bout de souffle à la fin anticipée de la phrase. Là, on reprend son souffle
|un bon coup et, manque de pot, le prompteur affiche la suite de la phrase.


Si Olivier, tu m'avais bien suivi (la suite du message le prouve), ou plutôt,
anticipé partiellement. Mais il y a un phénomène que tu n'as pas peut-être
décelé. Le type en direct, même en impro, ou suivant bien son texte sans le
lire, il finit par reproduire ça, avec une scansion assez particulière, des
intonations de fin de phrase, etc.
Or, le même gars (ou fille), il a fini son stage, ou il en a eu marre de la
"brigade" (rassemble les pigistes de FR3 ou des radios locales du service
public qui sont expédiés un peu partout pour trois semaines à six mois : ils
savent quand ils partent, pas quand ils reviendront, ou seront mutés
provisoirement). Et il se trouve un boulot en presse écrite. Toi, tu vois
rarement ce que cela donne (pas attentif aux mêmes choses, ou simplement, un
sec. de rédac. est passé entre lui et toi, lecteur). Mais assez souvent, comme
il n'y a plus de correction, ou que le sec. de rédac. est un ancien du même
parcours... Tout dépend évidemment des publications. On rencontre même des
pigistes non-pro (ils ont un autre boulot, ce sont des pigistes spécialisés,
qui font de la copie "comme dans les journaux", tentant de reproduire "nos"
tics, certaines tournures propres à la presse) qui s'y mettent. Ce sont
généralement de bons auditeurs ou téléspectateurs.