Re: Lettres significatives pour identification

[Philippe JALLON <panafmed@xxxxxxxxxxx>]

Thierry Bouche écrivit

>Il me semble, en effet; Le e et l'o donnent l'axe et le contraste, le
>w les empattements, le r les « attaques ».

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu entends par « attaques ».
S'agit-il de courbes (dans le cas du r ; avec le v, ce seraient des
droites) « dynamiques », c'est-à-dire qui donnent un mouvement
d'orientation à la lettre ?

>Je suppose que le point de vue de ton auteur est purement taxynomique,
>parce que du point de vue du style, ses lettres ne sont pas les plus
>marquantes, et puis, on ne regardera pas les mêmes dans un italique,
>une linéale, un romain, etc.

Effectivement, il fait plus oeuvre de taxinomie que d'étude stylistique per
se. D'ailleurs, il n'inclut aucune glose sur l'italique ou le gras dans sa
classification. C'est, je crois, suffisant pour le néophyte que je suis et
pour le propos qu'il s'est assigné : donner quelques repères aux béotiens.

Cela dit, son livre comporte quelques remarques fort discutables qui m'ont
mis la puce à l'oreille et incité à demander confirmation de son propos sur
les « lettres d'identification ». Exemple (p. 114) : « Pour obtenir un bon
rendu typographique, on évitera d'utiliser des césures dans un texte [sauf]
dans le cas de colonnes étroites. » Et l'auteur d'appliquer ce précepte
dans son propre bouquin (qu'il a sans doute maquetté lui-même). Résultat :
un gris typographique*... désastreux (cf. notamment pages 96 et 114) !

* Enfin, pour autant que j'aie compris ce qu'est le gris typographique.
Jef, préviens-moi de la sortie de ton papier sur ce sujet dans CN, ça me
procurera un salutaire décrassage.


Philippe JALLON	panafmed@xxxxxxxxxxx
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