Berthold/porcheZ

[Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Concernant « Re: Angie Sans (fut : Fontes : la valeur...) », Michel Bovani écrit : «
» Cela étant, la licence de Porchez n'est pas plus restrictive que
» celle de Berthold et c'est sur Porchez que l'on tombe à bras raccourcis...

Je ne crois pas qu'on lui tombe à bras raccourcis dessus. Il n'est pas
souhaitable qu'il devienne notre tête de turc non plus, puisqu'on
l'aime et qu'on voudrait qu'il revienne. 

Simplement, on n'a pas vu de représentant de Berthold débarquer la
fleur au fusil et le couteau entre les dents. Et puis son personnage
haut en couleur permet de fixer les idées et l'attention plus
facilement... 

Donc je reformulerais ta phrase  
> Pour mettre mon grain de sel, ça me dérange pas
> de payer 1000 F ou 2000 Fs pour une fonte, mais enfin, si je mets
> en ligne un fichier ps ou pdf qui contient la dite fonte, je n'ai pas
> l'impression d'être malhonnête. 

en : ça ne me dérange pas de payer une fonte quelques milliers de
francs si je peux l'utiliser. Si j'ai une licence bridée, je veux un
tarif bridé aussi, mais en fait, la vérité c'est que je ne veux pas
de licence bridée. Certains fondeurs demandent finalement le coût
total de développement d'une fonte s'ils savent qu'on va publier un
périodique de forte audience sur la Toile, parce qu'assez rapidement,
c'est vrai que tous les caractères utilisés dans une langue seront
récupérables -- modulo tout de même un certain travail. Or on
n'imagine pas un périodique prendre le risque de faire ça sans payer
ses fontes, donc si une police plaît, son coût de revient va être
intégralement payé par une quinzaine de clients. Ça me semble très
immoral -- puisqu'il paraît que c'est au nom de raisons morales qu'on ne
devrait pas faire glisser les licences le long d'une chaîne graphique.

Thierry Bouche, Grenoble.