Re: Berthold/porcheZ

[Michel Bovani <michel.bovani@xxxxxxxxxx>]

>Je ne crois pas qu'on lui tombe à bras raccourcis dessus.

  Oui, oui, l'expression était exagérée.

>Il n'est pas
>souhaitable qu'il devienne notre tête de turc non plus,

  Non, on va en trouver une autre (idées intéressantes en privé
et le premier qui pense au même que nous deux se (re)marie dans
l'année --- et si tu pense encore à Charlotte, pas la peine de
rêver, j'ai un plan d'enfer !)

> puisqu'on
>l'aime et qu'on voudrait qu'il revienne.

  Ce qui serait bien c'est d'avoir des fondeurs prêts à parler
fondure et pas commerce. Par exemple à la question pourquoi
l'esperluette de AngieSans est pas pareille en ital et en romain,
on veut une *vraie* réponse (qui peut être "j'étais bourré ce soir là",
on comprendra, mais bon la référence aux anciens, c'est trop
facile, vu ky sont morts, les anciens).
  Mais ça suppose peut être un effort de notre part ; si on les
accueille à coup de "tous pourris !", faudra pas trop s'étonner : ces
gens là ils travaillent près du feu, pour fondre, y faut bien !

>Simplement, on n'a pas vu de représentant de Berthold débarquer la
>fleur au fusil et le couteau entre les dents.

  Bon woui ! ça risque pas ! Le problème est là : les représentants de
Berthold, y se fichent de nous comme de leur première couche-culotte.
  Enfin, j'exagère : quand j'ai essayé de leur acheter une fonte en ligne
et que leur machin marchait pas, je les ai mailés. Et j'ai eu droit
à "Dear Michel Bovani, we apologize but all is désormais in order
of work" (et j'ai eu ma fonte à licence débile pour *cinq* fois moins cher
que chez fontshop --- là, j'exagère absolument pas).

>en : ça ne me dérange pas de payer une fonte quelques milliers de
>francs si je peux l'utiliser. Si j'ai une licence bridée, je veux un
>tarif bridé aussi, mais en fait, la vérité c'est que je ne veux pas
>de licence bridée.

  Voilà, on y revient, le beurre, l'argent du beurre *et* Charlotte...
T'es pas possible !

 Certains fondeurs demandent finalement le coût
>total de développement d'une fonte s'ils savent qu'on va publier un
>périodique de forte audience sur la Toile, parce qu'assez rapidement,
>c'est vrai que tous les caractères utilisés dans une langue seront
>récupérables -- modulo tout de même un certain travail.
> Or on
>n'imagine pas un périodique prendre le risque de faire ça sans payer
>ses fontes

  Mais est ce que l'on imagine un quelconque quidam récupérer les
caractères un à un sur la toile pour se constituer une fonte dont il sera
jamais sur qu'elle va pas faire exploser tout son système ?
  Je sais pas, mais si je voulais vraiment Adobe Chicago extralight,
je trouverais surement un copain prêt à me la passer (ou alors je
l'achèterais --- en souvenir de Solti).


--- Michel Bovani