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Message : Re: Du tiret (question pour Jean-Pierre)

(Alain Hurtig) - Dimanche 19 Septembre 1999
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Subject:    Re: Du tiret (question pour Jean-Pierre)
Date:    Sun, 19 Sep 1999 07:24:44 +0200
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>

At 1:07 + 0200 18/09/99, Olivier RANDIER wrote :
>Ceci dit, l'avantage d'avoir des tirets-traits d'union capitales, c'est de
>n'avoir pas de recherche à faire, puisqu'il suffit de sélectionner le
>texte, de demander « tout-caps » pour les obtenir automatiquement.
>
Allez, compliquons la question : quelle doit être la position du trait
d'union placé entre des petites capitales et une capitale (dans un nom de
personne composé, par exemple) ? Nous faut-il un troisième trait d'union ?
Ou bien utiliser le trait d'union bdc-pt caps suffit-il ?

:-)))))

At 13:03 + 0200 18/09/99, Franck Pommereau wrote :
>Justement, je pense que le problème n'est pas juste là hauteur. Un
>vrai tiret capitale permet un réglage correct des approches par paire,
>alors qu'un tiret surélevé non. Par exemple, dans « A-V », relever le
>tiret l'éloigne du A et le rapproche du V. Donc, encore du boulot
>manuel en perspective.
>
C'est parfaitement exact. Très impressionné par ce débat, je suis allé
rectifier les positions des traits d'union dans les titres de chapitres
(tout en caps) d'un livre que je suis en train de composer. Je n'en ai
trouvé qu'un : « CEUX-CI ». Parangonner un tiret n'est pas difficile, mais
près, il a fallu régler l'approche avec le « X ».

Conclusion : soit Unicode (ou une solution approchante), soit une police de
capitales (et après tout, il en existe, des déclinaisons vouées à la
titraille) est seule à même de résoudre le problème.

Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
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Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.