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Message : Re: Typographie et livre electronique (long)

(Samuel Hym) - Vendredi 26 Novembre 1999
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Subject:    Re: Typographie et livre electronique (long)
Date:    Fri, 26 Nov 1999 15:45:35 +1130
From:    Samuel Hym <sammyh@xxxxxxxxxx>

Olivier Randier :
»  D'autre part, le fichier électronique sera probablement produit à partir de
»  la même source que la version papier, justement pour minimiser les coûts.
»  Donc sa forme sera nécessairement très proche de la version papier.

Peut-être... tant que les deux formes cohabiteront. Je crains que la
forme électronique ne devienne prépondérante, au moins pour une frange
de l'édition.

»  Rappelons-nous aussi que l'imprimerie, à ses touts débuts, a servi à copier
»  le manuscrit. Ce n'est qu'après qu'elle a imposé ses propres règles
»  (lesquelles sont devenues plus strictes que celles du manuscrit).

Est-ce qu'il servira à copier l'imprimé ou bien le web (avec sa
diversité de présentations de goût douteux)


Brigitte Lebioda :
»
»  Bonjour,
»  
»  ... des ouvrages présentant ... des découpes particulières 
» (je pense notamment aux livres jeunesse)

Bien entendu ça dépend de la forme finale que prend le système mais
les découpes particulières pourraient être « avantageusement »
remplacées par des animations ou autres effets. (Je doute que les
effets pédagogiques soient les mêmes mais allez expliquer ça au 
financier qui compare les coûts de production d'un livre électronique
et d'un vrai livre)

»  l'esprit humain a ceci de particulier, qui est de reconnaître la beauté 

... et de pouvoir s'habituer à la laideur commune. Encore une fois
dans l'exemple d'un enfant : s'il travaille quotidiennement avec un
livre-électronique (ce qui est un avantage indéniable du livre
électronique si les gamins n'ont plus qu'à transporter un livre unique
remplaçant tous les manuels), il risque d'habituer son oeil. 'fin, je
ne sais pas trop, je suis peut-être trop pessimiste. 
 
»  C'est peut-être là que réside l'un des risques : non que le livre électronique fasse disparaître le livre-papier en tant que tel, mais que ce dernier ne soit plus utilisé que pour des ouvrages que l'on a l'habitude de ranger sous le vocable de "beaux-livres", et qui ne sont accessibles qu'à une partie de la population : un audacieux pari pour les éditeurs qui seraient prêts à le relever ?

J'en frissonne.


Sam.