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Message : Re: parenthèses et gras (Philippe Jallon) - Vendredi 10 Décembre 1999 |
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Subject: | Re: parenthèses et gras |
Date: | Fri, 10 Dec 1999 13:32:26 +0100 |
From: | Philippe Jallon <panafmed@xxxxxxxxxxx> |
Lacroux écrivit, précisément le 10/12/99 :
Sauf que, là, tu fais exactement le contraire de ce que tu annonces... Tu n'explicites pas les sigles, tu précises qu'aux dénominations développées que tu emploies dans la phrase correspondent des sigles... Tu fais donc ce que je dénonçais : tu mets en gras le subalterne, le secondaire (qui est à sa place entre parenthèses...).
Stricto sensu, tu as raison. Mais tu pinailles...En temps normal (m'adressant à des compatriotes qui auraient aussi la particularité de connaître le monde des médias africains ou franco-africains), j'écrirais mes phrases ainsi : « Le patron de CFI et celui de l'AFP sont convenus de rencontrer le secrétaire général du Cirtef afin d'étudier le différend qui les oppose à la RTI. » Où tous ces sigles sont, en la matière, aussi « basiques » que, pour le Français moyen, SNCF, RATP, Assedic et PME.
Toutefois, vu que je m'adressais à un lectorat (restreint) très disparate, j'ai choisi l'option d'écrire comme on n'écrit pas d'ordinaire : en développant tous les sigles.
Expliciter un sigle, c'est ceci : Le nouveau patron de C.F.I. (Canal France international) a rencontré...
La encore, tu as raison. J'aurais très bien pu faire (hormis les points abréviatifs, que je n'utilise pas en pareille circonstance) comme tu l'indiques. Mais cela me paraissait rompre la continuité de la lecture beaucoup plus que ne le fait la méthode inverse (le développé suivi du sigle).
Par abus de langage, j'ai affirmé que j'explicitais les sigles : cela correspond effectivement à ma démarche intellectuelle, alors que, d'un point de vue graphique, c'est exactement le contraire.
Ici, tu peux engraisser ton sigle, bien qu'à mon sens la manoeuvre soit hideuse et inutile (les caps suffisent largement à attirer l'attention des lecteurs distraits...).
Soit on engraisse tout ce qui doit l'être (les sigles _et_ les divers noms propres), soit on n'engraisse rien. Couper la poire en deux eût été faire preuve d'incohérence.
> Pour d'évidentes raison esthétiques, seul le sigle ou l'acronyme > était mis en gras. ---- Je ne te demanderais pas de préciser ta conception de l'« esthétique » (cela nous entraînerait trop loin) mais celle de l'« évidence »...
Pourquoi évidentes ? Que préférerais-tu mettre en gras : « Conseil international des radios et télévisions d'expression française », ou bien « Cirtef » ? Vu qu'il y avait beaucoup de sigles dans mon canard, la seconde solution s'imposait. Sinon, le résultat eût été indigeste -- c'était déjà assez calamiteux comme ça... ;-)
> Dans tous les autres cas de figure, les noms en gras n'étaient jamais > encadrés par des parenthèses. ---- Parce que cela aurait été trop évidemment inesthétique ?...
Rien à voir. Exemple : « L'horrible *Philippe Jallon* publiait un canard merdique auquel Canal France international (*CFI*) était abonné. »
<NOMBRIL> Je ne vois pas pourquoi il faudrait mettre mon nom entre parenthèses ! </NOMBRIL> :-D
-- Philippe Jallon AfricaMediaNews http://www.panos.sn/f/bulletins/actus/index.html
- Re: parenthèses et gras, (continued)
- Re: parenthèses et gras, Jacques Melot (09/12/1999)
- Re: parenthèses et gras, Philippe Jallon (09/12/1999)
- Re: parenthèses et gras, Lacroux (10/12/1999)
- Re: parenthèses et gras, Philippe Jallon <=
Re: parenthèses et gras, Emmanuel CURIS (10/12/1999)
- Re: parenthèses et gras, Lacroux (10/12/1999)
- Re: parenthèses et gras, Jacques Melot (10/12/1999)
Re: parenthèses et gras, Jacques Melot (09/12/1999)