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Message : Re: Foliotages de pages blanches

(Jacques Melot) - Mardi 19 Septembre 2000
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Subject:    Re: Foliotages de pages blanches
Date:    Tue, 19 Sep 2000 19:32:30 +0000
From:    Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx>

 Le 19/09/00, à 17:40 +0200, nous recevions de Thierry Bouche :

JM :
»     Ce qui, en définitive, est pénible en
» l'absence totale de numéro de page (sur une page contenant du texte
» comme une tête de chapitre) c'est qu'on doit tourner les pages non
» numérotées pour s'assurer de leur numéro invisible.

Certes. Mais le déplacement du folio sur cette page
- perturbe la maquette,
- a pour effet de le rendre fondamentalement invisible (parfois, oui,
en revenant de la page suivante, on réalise qu'il était là, mais
évidemment pas là où on le cherchait).


Je ne suis pas d'accord. Même s'il est vrai que l'automatisme est un peu plus complexe dans ce cas, il s'acquière rapidement. Et puis, beaucoup ici sont sensibles à la belle typographie et aiment le travail bien fait ; dans ces conditions n'est-ce pas se faire un peu l'avocat du diable que de rechigner devant une telle soi-disant complication ? Alors que je râle uniformément (nonnunquam ex peto, si je puis dire) en l'absence de numérotation, l'éventuelle irritation que produirait une numérotation alternante est immédiatement annulée par le plaisir que je ressens à voir une page bien composée. Dans le fond, la première relativement au reste du chapitre est un peu l'analogue de la lettrine relativement au reste de l'alinéa. Dans un cas comme dans l'autre, l'esthétique prend gentiment, mais fermement, le pas sur l'utilitaire.



Si on veut que les premières pages de chapitres soient foliotées, on
place son folio à un endroit qui conviendra partout, par exemple en
bas (centré ou contre la marge extérieure, selon la rigidité de
l'ouvrage...).



   C'est évident.



Ça n'interdit pas d'avoir des titres courants dans les
en-têtes (mais, pitié ! _pas_ en grandes capitales inclinées ! -),


   [Là, je fais comme si je n'avais pas lu çà... Förstår vem som kan...]
[Mais, cette remarque qui vient comme un cheveux sur la soupe, ça vise qui ou quoi au juste ?]



mais on a alors 4 styles de page à appliquer : début de chapitre, page
courante, fin de chapitre, et pages blanches.


   Faut ce qui faut et on a rien sans mal...

   Jacques Melot


Thierry Bouche
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 « Ils vivent pour vivre, et nous, hélas ! nous vivons pour savoir. »
				Charles Baudelaire, Paris.