Re : Un petit mot

["Oudin-Shannon" <liberman@xxxxxxxxxxxxx>]

Indirectement lié à la question du « petit mot », la question des sigles.

L'IN nous dit : AFNOR, CEDEX, CODER, RATP, CNES.
On note ensuite que certains sigles très répandus et de prononciation aisée
(acronymes) peuvent se composer en bas de casse avec capitale initiale :
Benelux, Euratom, Unesco.

Alors pourquoi CEDEX ? La prononciation est aisée et son usage est
certainement plus répandu que Euratom.
Si l'on veut être logique c'est tous les acronymes qui doivent s'écrire en
bas de casse avec capitale initiale. La notion de « très répandus » est un
peut floue. On ne peut pas non plus se référer à l'usage de l'organisme en
question. Le représentant de Cedex doit être difficile à trouver.

J'ai entendu dire (sans pouvoir le vérifier) qu'à une époque le directeur de
l'Unesco a décider de faire composer tout CAP (UNESCO) pour que cela
apparaisse plus gros à côté des autres organismes.
Si les typographes travaillant à l'époque pour l'Unesco devaient
certainement se soumettre à cette pratique il n'y a aucune raison que
l'usage se modifie pour les autres.

L'usage des sigles acronymes composés en bdc avec CAP initiale peut
permettre une évolution d'un nom.
Ainsi SIDA est devenu Sida puis sida parce que devenu malheureusement un nom
commun.

Mais arrive XPress, InDesign, eBay etc.
Pourquoi les composer en se conformant à la pratique des sociétés en
question ?

Moins anecdotique arrive ANDi le singe transgénique (Le Monde à pratiqué
cette composition CAP-bdc).
C'est bien la composition CAP-bdc qui donne le sens à ce nom : AND (pour ADN
en français) + i = ANDi.

Peut-on donc distinger 3 catégories de sigles :
? Les tout CAP : RATP, CGT, EDF...
? Les acronymes : Unesco, Cedex, Sud...
? Les logos-sigles : ANDi, NeXT, InDesign...

Jérôme Oudin