Re: Re : Un petit mot

[Lacroux <lacroux@xxxxxxxxx>]

Oudin-Shannon a écrit :

> Indirectement lié à la question du « petit mot », la question des sigles.

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Argh... et dire que ce soir je n'ai pas le temps de vous répondre longuement...

Dommage, car sur quelques points, nous sommes sur la même longueur d'onde.
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> L'IN nous dit : AFNOR, CEDEX, CODER, RATP, CNES.

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Elle a tort... Elle mélange tout.
L'article « Sigles » est de loin le plus faible de son excellent «
Lexique ».
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> On note ensuite que certains sigles très répandus et de prononciation aisée
> (acronymes) peuvent se composer en bas de casse avec capitale initiale :
> Benelux, Euratom, Unesco.

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Ici aussi, elle mélange tout... Acronyme syllabique, sigle acronymique...
Benelux et Euratom sont tout sauf des sigles.
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> Alors pourquoi CEDEX ? La prononciation est aisée et son usage est
> certainement plus répandu que Euratom.

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Cas un peu particulier... Il est rare d'avoir à écrire « CEDEX »
ailleurs que
dans une adresse. Or, sur l'enveloppe, la ligne du code postal est en caps...
mais vous avez raison, CEDEX est un acronyme semi-syllabique et devrait donc
s'écrire « Cedex » hors des enveloppes. Ici, on recoupe la question des
caractères/glyphes/formats... La technique permet ces « variations
contextuelles »... Si l'on s'en prive, c'est bien souvent parce que l'on
méconnaît les subtilités et de la langue écrite et de la technique.
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> Si l'on veut être logique c'est tous les acronymes qui doivent s'écrire en
> bas de casse avec capitale initiale.

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À mon avis, uniquement les acronymes syllabiques ou pseudosyllabiques (Benelux,
Afnor). Je reste persuadé que la distinction entre sigle « pur » (épelé) et
sigle acronymique s'exprime mieux autrement (C.G.T., OTAN).
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> La notion de « très répandus » est un peut floue.

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Pas qu'un peu. Elle est stupide. Où commence, où finit la « répandance
», la
notoriété ? Qui en décide ?
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> J'ai entendu dire (sans pouvoir le vérifier) qu'à une époque le directeur de
> l'Unesco a décider de faire composer tout CAP (UNESCO) pour que cela
> apparaisse plus gros à côté des autres organismes.

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La raison est pitoyable, mais, toujours à mon sens, le résultat  est correct...
UNESCO est un sigle acronymique. Les caps font mal dans le gris
typographique ?
Tant mieux... c'est bien fait ! Un texte où figurent de nombreux sigles ne
mérite pas un beau gris !
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> L'usage des sigles acronymes composés en bdc avec CAP initiale peut
> permettre une évolution d'un nom.
> Ainsi SIDA est devenu Sida puis sida parce que devenu malheureusement un nom
> commun.

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Non... c'est le contraire : c'est parce que « sida » est devenu un nom commun
que cet acronyme « lexicalisé » a perdu ses capitales et même sa majuscule.
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> Mais arrive XPress, InDesign, eBay etc.
> Pourquoi les composer en se conformant à la pratique des sociétés en
> question ?

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Oumpf... gros problème (mais pas si nouveau que ça...). J'essaierai de prendre
le train en marche, la semaine prochaine... Dennis Collins a déjà
relancé la
machine...
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> Moins anecdotique arrive ANDi le singe transgénique (Le Monde à pratiqué
> cette composition CAP-bdc).
> C'est bien la composition CAP-bdc qui donne le sens à ce nom : AND (pour ADN
> en français) + i = ANDi.

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Comme tout le monde ou presque va le prononcer comme un acronyme (en
gros comme
Andy), je ne vois pas bien où le sens se situera à l'oral... Et même, en
français, à l'écrit... Et même en anglais... car en anglais, l'A.D.N.
c'est le
DNA, me semble-t-il
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> Peut-on donc distinger 3 catégories de sigles :
> ? Les tout CAP : RATP, CGT, EDF...
> ? Les acronymes : Unesco, Cedex, Sud...
> ? Les logos-sigles : ANDi, NeXT, InDesign...

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Non, car vous mélangez la chèvre et le chou. Vos catégories sont fondées sur
des critères qui n'entretiennent pas le moindre rapport entre eux. Par ailleurs
et par exemple, InDesign est certes une graphie logotypique, mais ce
n'est pas
un sigle.
Cordialement,
Jean-Pierre Lacroux
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Mise à jour : 30 décembre 2000