Achat de polices (etait Re:)

[Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxxxxxx>]

At 14:46 + 0100 28/11/01, Thierry Bouche wrote :
>je ne connais que des flasheurs qui réclament d'avoir bien toutes les
>polices, des fois qu'on n'utilise pas la même version. [...] Et
>finalement, qu'il ait ou
>pas une typothèque légale et bien fournie, il ne l'utilisera pas !
>
Moi, je ne connais pas de flasheurs qui ne réclament pas les polices du
client... Simplement parce que c'est trop galère de faire autrement. Pas
plus tard qu'hier j'ai eu une méchante surprise avec un Franklin Gothic pas
fourni ;-((.

En pratique, les flasheurs chargent provisoirement les polices, flashent et
jettent le dossier le lendemain ou le surlendemain. Les flasheurs gardent
les polices les plus utilisées (typothèque Adobe - même vieille -, quelques
trucs de FF et d'Emigre pour parer à l'oubli malencontreux (ou
flemmard ;-)) d'un client maladroit, plus des dingbats et des polices Euro
parce qu'il arrive qu'on leur demande de faire un peu d'intégration de
caractères spéciaux, mais c'est tout.

Ah si ! Ils gardent aussi les polices des gros clients, avec paramétrage
tout prêt d'ATM (rarement) ou de Suitcase (généralement).

>n'aura jamais le culot de facturer l'achat de telle police parce qu'il
>ne serait plus compétitif par rapport aux usages de la profession.
>
De plus, ce ne serait compris par personne ! Combien de fois en agence,
j'ai fait remarquer qu'on dépensait des fortunes en « achat d'art »
(photos, dessins, visuels) parce que ça ne viendrait à l'idée de personne
de pirater ces trucs-là, et que personne ne dépense un sou pour des
polices. Ah bon ? qu'on m'a toujours répondu...

At 14:59 + 0100 28/11/01, jean pierre Lecocq wrote :
>De toute façon, le métier est déjà en train de disparaître, donc tout
>rentrera dans l'ordre d'ici quelques années et le créateur des documents
>écrits sera le détenteur et propriétaire des polices qu'il utilise.....
>
À cause des PDF et du CTP ? Je ne suis pas certain que ça change
juridiquement quoi que ce soit, puisqu'il faut quand même ripper pour
griller les plaques.

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« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.