Re: KAPITALES ZABUZIVES

[Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxxxxxx>]

At 9:43 + 0100 4/12/01, Thierry Bouche wrote :
>Tu leur fais remarquer --- avec un petit détour étymologique --- que
>capitaliser la finale,
>
Il n'y a pas plus de raison de capitaliser un tas de titres ronflants :
M. Le Chef de Cabinet de M. le Maire-Adjoint de Saint-Cucufa.

J'avais un prof qui appelait ça les « capitales de majesté », il ajoutait :
« Mais quelle petite majesté...»

Mais je crains que ce ne soit peine perdue. J'en saisi et met en pages des
tas comme ça, toute la journée, et gare si on enlève une capitale. Hier,
composant une invitation à un goûter municipal pour le 3° âge, j'ai eu une
audace : remplacer dans un nom des grandes capitales par des petites - mon
chef a accepté l'audace, sous condition de mettre aussi le prénom en
petites capitales. Gasp !

>Je crois qu'il y a tout de même une vraie raison derrière tout ça : la
>volonté de distinguer le patronyme du prénom,
>
Il y a une raison en dactylographie, pour les discours. Comme les caps sont
plus difficile à lire, l'oeil s'arrête sur le mot, bute, et l'orateur sera
forcé de _lire_ le nom, donc l'écorchera moins...

En typo, il n'y aucune raison de faire ça, sauf effectivement croire se
donner de l'importance et en réalité la diminuer (puisque les noms ne
seront pas lus...


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« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.