Archive Liste Typographie
Message : Re: Et pis... scÀnes (Luc Bentz) - Mardi 08 Janvier 2002 |
Navigation par date [ Précédent Index Suivant ] Navigation par sujet [ Précédent Index Suivant ] |
Subject: | Re: Et pis... scÀnes |
Date: | Tue, 8 Jan 2002 00:15:10 +0100 |
From: | "Luc Bentz" <bentz-lf@xxxxxxxxxx> |
----- Message d'origine ----- De : "Didier Pemerle" <didpem@xxxxxxxxxxx> À : <typographie@xxxxxxxx> Envoyé : lundi 7 janvier 2002 21:53 Objet : Re: Et pis... scÀnes Parce qu'il y a des fonctions désincarnées ? Sans personne pour les remplir ? === C'est la différence entre une formulation très générale et collective (par ex. dans une convention collective) et la situation mettant en jeu « une » personne. On dit bien « une journaliste, une ouvrière, une inspectrice générale, une correctrice... ». On disait « madame LE directeur » quand il s'agissait d'une administration centrale de ministère, mais « madame LA directrice » d'une école maternelle ou élémentaire ou d'un lycée (quand elles avaient cette appellation spécifique, l'appellation « proviseur » étant réservée aux chefs d'établissements mâles, jadis ou naguère). Mais tout ça, naturellement, c'est le génie intrinsèque de la langue. Qu'il y ait des difficultés, oui. On les a eu dans l'autre sens quand la mission assumée par les sages-femmes a été ouverte aux hommes. Il peut y avoir des excès, des couenneries mêmes, des hésitations enfin. N'empêche. Et l'usage, au fil du temps saura en polir la rocaille. Dire à une femme ministre « Madame la Ministre » est bel et bien passé dans l'usage, nonobstant la position académique assimilant cela à une faute. Je recommande néanmoins l'achat et la lecture de « Femme, j'écris ton nom » (Inalf/Cnrs - La Documentation française]. Ça n'est pas cher et instructif. Vous ne me convaincrez pas. Moi non plus, selon toute vraisemblance. Restons-en donc là : il est inutile d'allonger le fil vainement, ICI (sur la liste langue-fr ou sur f.l.l.f., ce serait sans doute autre chose), mais il ne faut pas abuser du hors sujet. Luc Bentz -- http://www.chez.com/languefrancaise/ --- « Notre langue n'est pas la propriété exclusive des ronchons chargés de la préserver ; elle nous appartient à tous et, si nous décidons de pisser sur l'évier du conformisme ou dans le bidet de la sclérose, ça nous regarde ! Allons, les gars, verbaillons à qui mieux mieux et refoulons les purpuristes sur l'île déserte des langues mortes. » SAN-ANTONIO, « Un éléphant, ça trompe »
- Re: Et pis... scènes, (continued)
- Re: Et pis... scènes, Michel Bovani (08/01/2002)
- Re: Et pis... scËnes, Luc Bentz (07/01/2002)
- Re: Et pis... scÀnes, Didier Pemerle (07/01/2002)
- Re: Et pis... scÀnes, Luc Bentz <=
- Re: Et pis... scÀnes, Jacques Melot (07/01/2002)
- Re: Et pis... scÀnes, Luc Bentz (08/01/2002)
- Re: Et pis... scenes, Jean-Denis (07/01/2002)
- Re: Et pis... scenes, Jacques Melot (08/01/2002)
- Re: Et pis... scenes, Luc Bentz (08/01/2002)