Re: interlignes (était : Espaces)

[goudal@xxxxxxxxxx]

> goudal@xxxxxxxxxx wrote:
> 
> > 
> > Ce qui revient à dire qu'il existe une mesure différente pour l'interlignage
> > et pour l'oeil.
> > 
> > Ce qui est d'une logique toute... typographique.
> 
> 
> C'est bien ça que les gens ne veulent pas comprendre : le corps mesurait un bout
> de métal qui porte disons une image (oeil) de "caractère", et non cette image.
> Du temps du plomb bien sûr ça avait un sens, une nécessité même, mais
> effectivement en PAO ça n'en a point (!).
> 
> Et têtu et toujours aussi abscons, je dis que le point n'est pas une unité de
> longueur (même si elle s'exprime en pouces ou en mm). Enfin je veux dire que
> l'échelle des corps montrait une progression (une suite ?) basée sur la façon de
> mettre n rectangles dans un rectangle plus grand sans à avoir à les couper (cf
> les pentamino ?). Un caractère en corps 11,234 ça n'avait pas de sens.
> Aujourd'hui oui (sauf qu'on ne sait pas ce qu'on mesure !).

Ok, vu comme ça je me coucherais effectivement moins bête.

Mais cela m'ammène une question : si le point mesure le corps et non l'oeil,
il «faut» bien néanmoins que le corps grandissant l'oeil grandisse autant.
Y avait-il une donc une proportionalité au sein d'une même police ? Autrement
dit la taille en mm de l'oeil d'un caractère en corps 10 était-elle deux fois 
plus petite
que celle du même caractère en corps 20 ? 
Parce que suivant donc votre raisonnement rien n'empècherait d'avoir des yeux 
(ou des
oeils ?) de la même taille pour un même caractère dans des corps différents.
Dans ce cas là le changement de corps ne produit qu'une modification de 
l'interlignage.

Ou d'une façon plus générale comment ça se passait entre la taille de l'oeil 
et le
corps du caractère ?


f.g. moins bête, curieux, et reconnaissant.