Re[2]: interlignes (était : Espaces)

[Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Le mercredi 27 mars 2002, à 17:12:21, goudal goudal écrivit :

gef> il «faut» bien néanmoins que le corps grandissant l'oeil grandisse autant.

meu non, cf. la citation de Melville diffusée par le chevalier de
Hurtig...

gef> Y avait-il une donc une proportionalité au sein d'une même police ? Autrement
gef> dit la taille en mm de l'oeil d'un caractère en corps 10 était-elle deux fois 
gef> plus petite
gef> que celle du même caractère en corps 20 ?

meuh non, si on parle du plomb, chaque corps était totalement dessiné à
part, on a même des fois du mal à se convaincre qu'il s'agit de la même
police... Donc évidemment les proportions peuvent changer

gef> Parce que suivant donc votre raisonnement rien n'empècherait
gef> d'avoir des yeux (ou des oeils ?) de la même taille pour un même
gef> caractère dans des corps différents. Dans ce cas là le changement
gef> de corps ne produit qu'une modification de l'interlignage.

ouais. Ce qui se passe, c'est qu'on peut utiliser les même poinçons pour
fondre des caractères de corps différents, mais je doute qu'on utilise
les deux versions dans un même ouvrage...

gef> Ou d'une façon plus générale comment ça se passait entre la taille
gef> de l'oeil et le corps du caractère ?

au gré du dessinateur... plus le corps diminue, plus l'oeil a tendance à
occuper la place disponible, et la chasse relative à augmenter.


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Cordialement,
 Thierry