Re: Normes selon les pays ?

[Olivier Randier <orandier@xxxxxxxxxxxx>]

>Jacques Andre écrit :
>
>> Si en revanche, dans ce même carré jaune on clique sur "recherche un
>> code postal" puis sur "connaître les règles de présentation des
>> adresses" on apprend que pour la ligne avec le N° ET LIBELLE DE LA
>> VOIE (sic, surtout pour °)- écrire cette ligne en majuscules
>> - aucun signe de ponctuation, de souligné ou d'italique (moi
>> j'aurais mis "ni" au lieu de "ou")
>>
>> exemple donné : 25 RUE DE L EGLISE
>
>À une époque où l'ont trouve des OCR qui savent reconnaître les caractères
>chinois ou japonais, ceux de la Poste ne sauraient pas identifier une
>apostrophe
>ou une lettre accentuée~?

En fait, pour autant que je me rappelle la conversation que nous avions eu
là-dessus, cette norme inepte était destinée à un logiciel d'OCR qui a
sûrement dû évoluer depuis. Certains affirmaient d'ailleurs qu'aujourd'hui,
ledit logiciel n'est guère perturbé par les accents et traits d'union, il
se contente de les ignorer.
Il faudrait peut-être leur secouer les puces pour qu'ils mettent leur norme
à jour, parce qu'elle présente l'énorme inconvénient d'être contradictoire
avec le bon usage général, ce qui pose des problèmes pour des bases de
données, par exemple, qui pourraient avoir à générer, à partir de la même
saisie, une adresse sous sa forme typographique, destinée à la composition
d'imprimés, comme ceci :

56 rue Émile-Zola
92380 Garches-lès-Gonesse

et une adresse à la norme stupide, pour les seules enveloppes :

56 rue Emile Zola
92380 GARCHES LES GONESSE

C'est d'un pratique...

Ça vaudrait peut-être le coup de faire un test, avec
a) la forme strictement typographique
b) la forme typo avec le code postal en capitales accentuées (facile à obtenir)
c) la forme à la norme
Si a ou b passe sans problème, on peut jeter la norme aux oubliettes d'où
elle n'aurait pas dû sortir...

À noter que sur les Pages jaunes électroniques, les codes postaux sont
donnés sans traits d'union et sans accents, défigurant ainsi les noms de
nos belles localités. Tristesse...

Si faire se peut
Attendez un peu,
Messieurs les édiles,
Que l'on soit passé
Pour débaptiser
Nos petites villes.

		G. Brassens, « Jeanne Martin ».

Olivier RANDIER -- Experluette mailto:orandier@xxxxxxxxxxxx