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Message : Re: (HC) virgule

(Jacques Melot) - Mardi 03 Septembre 2002
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Subject:    Re: (HC) virgule
Date:    Mon, 2 Sep 2002 23:26:25 +0000
From:    Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx>

 Le 3/09/02, à 1:01 +0200, nous recevions de Olivier Randier :

 >> À l'heure actuelle, l'existence de ces dernières francisations, n'entraîne
pas
 automatiquement qu'il faille [...]

Je suppose que c'est une faute de frappe... mais il me semble que depuis
quelque temps je vois beaucoup trop souvent pour que ça soit toujours
accidentel des virgules entre sujet et verbe, comme ci-dessus. Quelqu'un
aurait-il une explication à ce phénomène étrange (ou alors pensez-vous que
je rêve) ? Je ne vois guère d'endroit plus invraisemblable pour mettre une
virgule, à part entre l'article et le nom.

Ci-dessus, on peut supposer que l'auteur a écrit : « L'existence de ces
dernières francisations, à l'heure actuelle, n'entraîne [...] » puis a
changé l'ordre des groupes en oubliant de retirer la virgule après
francisations. Mais les coquilles de ce type peuvent-elles toujours
s'expliquer ainsi ??

Ma longue fréquentation des auteurs m'a amené à la conclusion suivante :
sauf exception les virgules, sont mises, au hasard. Notamment, il est clair
que personne ne sait plus qu'on doit mettre une virgule avant ET après une
incise.



   En voilà un qui ne m'a jamais lu ou pas assez fréquenté...

Bon, pour en revenir à mes virgules dans la phrase incriminée, c'était, comme très souvent, une faute due au copier-coller. Ce n'était donc pas une faute de frappe, du moins au sens étroit du terme, ni une virgule distribuée au petit bonheur, ce à quoi je ne me laisserais jamais aller. (Nils avait donc trouvé la bonne explication.)

Vous avez la chance de pouvoir interroger l'auteur de son vivant pour connaître le fin mot de l'histoire, ce qui n'est, bien sûr, pas toujours le cas.

Le morcellement excessif de la phrase peut aussi être une indication que l'on a affaire à une personnalité obsessionnelle ou schizoïde, suivant les cas (schizoïde dans le cas où l'asyndète est trop fréquente et trop marquée, au point de passer à la parataxe systématique).

   Jacques Melot


Olivier RANDIER -- Experluette mailto:orandier@xxxxxxxxxxxx