Re: Linotypie [long]

[Olivier Randier <orandier@xxxxxxxxxxxx>]

>Linotypie
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>
[...]
>
>Dans la fonderie
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>1) Création d'un poinçon. Mais tout se passe comme si on ne gravait qu'un
>poinçon pour plusieurs forces de corps (p.ex.
>le corps 12), les autres (p.ex. corps 8 à 20) étant gravés à l'aide d'un
>pantographe (inventé en 1885 par Benton) : on
>faisait ainsi de l'optical scaling bien avant la lettre !

L'optical scaling, ce serait plutôt ce qui se produit dans l'axe corps
optique d'une Multiple Master (modification du dessin de la lettre en
fonction du corps, comme au plomb), me semble-t-il. Quand on reproduit au
pantographe, c'est à l'identique, donc le scaling n'a rien d'optical, non ?

[...]
>Mais aujourd'hui on revient un peu en arrière : une photocomposeuse ne
>fait plus
>elle-même la justification et la division, es fonctions étant laissées au
>formateur en amont (Word, laTeX, etc.). Ce qui ne permet pas toujours de faire
>de la microtypographie fine (gestion des ligatures p.ex.) alors on ttonne avec
>des Indesign et autres OpenType qui gèrent ce qu'il y a entre le formateur
>intelligent et la machine à noircir les films...

Comme le dit Thierry, il ne s'agit plus de photocomposeuses, mais de
flasheuses.
Et je ne vois pas en quoi ce serait un retour en arrière, il s'agit
simplement de distinguer de plus en plus la partie « intelligente » (le
logiciel) de la partie matérielle (la flasheuse, qui se contente d'insoler
du film). Avec le bémol que la flasheuse comprend encore un interpréteur
postscript (mais dont le rôle va continuer à se réduire, notamment avec les
flux PDF).

Olivier RANDIER -- Experluette mailto:orandier@xxxxxxxxxxxx