Archive Liste Typographie
Message : Re: Guillemets <  français > simples

(Jef Tombeur) - Mercredi 30 Octobre 2002
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: Guillemets <  français > simples
Date:    Wed, 30 Oct 2002 04:50:46 +0100
From:    "Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>

De "Jean-Denis" <rondinet@xxxxxxx>
>Déjà que les euros ne « passent » pas, qu´on nous lâche la gr*ppe
avec les « simples chevrons »
>et le point d´ironie...)

Oh, p'tain, cong, tu me galèges !
Eh, ta gr<å>ppe, je te la lâche (kenke cé ketche lorè prise ?).
Très crûment : tu n'es pas preneur, libre à toi.
Je le suis : tu me laisses vivre.
Les usages vont, viennent, comme nous mortels.
Chevronnés, émérites, ou non.
La Terre est plate, puis ronde, puis plate, puis ronde, puis ovale.
Quand bien même serait-elle demain carrée, pourquoi n'utiliserait-on
pas des chevrons simples ?
Nous aboyons et la Citröen passe...
¡ Passerons pas !
Allons < donc > !
« donc... », quoi ?
Or donc, allons...
« Allons ! » !
< Allons ! > ?
Nous hâlerons.
Nous halerons.
Double ou simple, le chevron n'arrive pas à la cheville du Soleil.
Lequel n'en a qu'une, comme chacun sait.
Jusqu'à nouvel ordre.
Nous en avons deux.
Mais aussi deux coudes, deux genoux, deux poignets.
Placez où voudrez les doubles et les simples chevrons, aux chevilles
ou aux poignets.
C'est votre choix.
Marchez à quatre pattes, ou avancez sur les mains et saisissez avec
les pieds.
Ou le contraire.
La chirurgie fait, de nos jours, des miracles.
Et pourrait nous doter de guilles anglaises ambidextres (comme les
cannes anglaises, pour droitiers et gauchers, c'est du pareil au
même ; pourtant il en est de latéralisées, mais, pour qui ne les
utilise pas, cela ne se remarque pas).
Ou "ambipodes", et même "ambipodes".
Aucune nécessité d'avoir des « ambipodes » et des < ambipodes > pour
avancer.
On marche comme on a toujours marché, sur ses deux pieds. Ambipode :
le mot même est superflu.
Il nous arrive pourtant d'avoir à clopiner.

Bon, à défaut de vous avoir convaincu, j'espère vous avoir fait, au
moins furtivement, sourire...
J'estime simplement que, comme des béquilles ou des cannes, dans
certains cas, ces chevrons simples sont bien pratiques, tout comme
le sont les doubles chevrons des guillemets consacrés par l'usage.
Les employer ou pas (comme aurait pu l'écrire Hemingway) ?
Tout dépend des circonstances, du contexte.
Je ne m'avance pas plus avant.
Je ne préconise rien.
Ou plutôt si... Se dispenser des uns ou des autres quand la
nécessité de leur emploi ne s'impose pas.
Si elle s'impose, il faut pouvoir choisir entre des cals aux mains
ou des irritations sous les aisselles.
Et là, vraiment, merci de me croire sur parole, je pense que le
choix doit être laissé libre à chacun.
On organise son texte, comme sa marche, du mieux qu'on peut.
Ça roule ?