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Message : Re: [typo] Question de fond

(studio.mac) - Mercredi 18 Juin 2003
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Subject:    Re: [typo] Question de fond
Date:    Wed, 18 Jun 2003 10:21:00 +0200
From:    "studio.mac" <studio.mac@xxxxxxx>

Le 17/06/03 23:27, « Thierry Bouche » <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx> a
écrit :

> 
> 
> Le mardi 17 juin 2003, à 17:55:09, studio.mac studio.mac écrivit :
> 
> sm> Bonjour
> 
> bonsoir...
> 
> sm> Une petite question (peut-être déjà traitée ici)
> 
> pas vraiment...
> 
> sm> Traditionnellement il est dit que la somme des blancs de petit fond est
> sm> grosso modo équivalente à un blanc de grand fond.
> 
> les blancs représentent la moitié de la surface de la page, répartis
> pour les deux tiers dans les grands fonds, oui.
> 
> sm> Or (mais je suis gaucher...), j'ai comme réflexe de créer des blancs de
> sm> petit fond bien supérieurs aux blancs de grand fond lorsque je prépare une
> sm> maquette : je trouve qu'il y à un certain formalisme à enfoncer
> sm> systématiquement le bloc de texte vers la couture, avec l'inconfort que
> cela
> sm> génère.
> 
> euh, il ne s'agit pas d'enfoncer le texte vers la couture mais de
> laisser respirer les bordures ! En gros, si les marges sont
> excessivement petites, le texte paraîtra effectivement engoncé (mais
> les bordures seront impraticables pour les pouces !), mais si les
> marges sont dans des proportions raisonnables, tous les blancs seront
> comme il faut !
> 
> 
> Pour ma part, un empagement qui tourne le dos à la couture me semble
> toujours bancal, question d'équilibre, mais je suis droitier !
> 
> Lacroux avait un jour fait une réflexion sur la taille des marges
> moyen-âgeuses que Tschichold et consorts vénèrent, disant qu'elles
> étaient très généreuses parce qu'un livre connaîtrait plusieurs
> reliures au cours de sa longue vie, donc qu'il fallait prévoir,
> justement, de la marge. Mais je crains que ceci ne concerne que les
> marges de petit fond, donc aille dans le sens contraire du vôtre !
[de grand fond plutôt : la marge coté couture peu difficilement diminuer,
non ?]
> 
En fait vu la qualité des papiers sur les ouvrages courants, il y a peu de
chance de voir le livre relié plusieurs fois ; et même la place pour les
pouces ne doit plus avoir la même importance qu'avant ( on doit plutôt avoir
les pouces super propres par rapport aux temps héroïques et reculés).

Finalement, et je rejoins ici la réponse de Jean Pierre Dubois, entre les
canons traditionalistes et l'option "on fait ce que l'on veut, si c'est
bien", il ni à rien, c'est à dire qu'il ni a pas d'école contemporaine de la
mise en page, ici aussi on est dans le postmoderne.
??