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Message : Re: [typo] page et feuillet

(Jean-François Roberts) - Jeudi 25 Septembre 2003
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Subject:    Re: [typo] page et feuillet
Date:    Thu, 25 Sep 2003 09:46:02 +0200
From:    Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>

Enfin je dirais : oui et non. Le feuillet classique de 1 500 signes (espaces
incluses) est bien celui du journalisme, mais aussi de l'édition (traduction
comprise), de la presse périodique...

J'ai surtout - pour ma part - rencontré des feuillets de 2 500 signes dans
les domaines techniques, qui affectionnent également (en traduction, cette
fois-ci) le décompte en mots.

De toute manière, de même que l'heure de correction se compte en fait en
milliers de signes (mais ça se paye à l'heure !), le nombre de mots se
compte en fait en nombre de signes (donc ça ne change rien à l'arrivée...) :
on compte 6 signes par mots pour de l'anglais (7 signes plutôt pour du
français). Un feuillet de 1 500 signes fait donc 250 mots, et inversement.

Ces équivalences s'entendent bien sûr pour des calibrages a priori (devis en
temps et en prix pour une traduction, par exemple ; ou bien longueur d'un
article à livrer). A l'arrivée, de nos jours, on regarde le compteur (et
puis on arrondit pour facturer...). Les versions récentes de Microsoft Word
(pour Mac, en tout cas) donnent en statistique tous ces modes de compte :
par mots, par signes avec et sans espaces...

J'ai connu (en presse ou en agence), dans les années 1970, des feuillets
précalibrés pour tenir exactement - dans un cadre imprimé - 25 lignes en
double interlignage, de 60 signes chacune... On tablait sur l'utilisation de
machines à écrire aux caractéristiques de frappe connues (c'était d'ailleurs
assez standardisé, même d'une marque à une autre).


> De : Pascal Kober <pascal.kober@xxxxxxxxxx>
> Répondre à : typographie@xxxxxxxx
> Date : Thu, 25 Sep 2003 08:26:46 +0200
> À : typographie@xxxxxxxx
> Objet : Re: [typo] page et feuillet
> 
> Bonjour,
> 
> Le jeudi 25 sep 2003 à 07:57, B.Gaudin a écrit :
>> « Il y aurait 197 pages de textes contenant chacune 2 feuillets
>> environ... »
>> Que faut-il comprendre ? À ma connaissance, un feuillet se compose de
>> deux
>> pages. Feuillet, dans le monde de la pige, a-t-il un autre sens qui
>> m'échappe ?
> 
> Dans la profession journalistique, un feuillet (et non une feuille,
> qui, dans l'univers du papier, peut en effet compter deux pages ; mais
> aussi davantage...) est une page de format A4 (donc,  recto seul ; le
> verso n'est jamais utilisé) qui rassemble 1 500 signes.
> 
> Historiquement, il s'agissait de 25 lignes de soixante caractères et
> espaces, tapées en double interlignage afin de pouvoir y noter les
> corrections éventuelles.
> 
> Attention : ne faites pas confiance à ce sagouin Bill Gates qui, dans
> certaines versions de Word, a cru bon de rajouter une fonction
> statistique qui compte les signes en omettant les espaces.
> Iln'yaquechezMicrosoftquel'onécritainsi. Ou peut-être chez les
> informaticiens ;-)
> 
> Cordialement,
> 
> Pascal Kober
> 
> PS. Il existe aussi d'autres modes de calcul : feuillet de 2 500 signes
> et espaces (plutôt en édition) ou encore gabarit calculé en nombre de
> mots (plutôt dans le monde anglo-saxon ou dans la traduction)
> 
> Pascal Kober, journaliste, photographe, renifleur du temps
> http://pro.wanadoo.fr/pascal.kober
>