Re: [typo] page et feuillet

[isabelle@xxxxxxxxxxxx]

On 25 Sep 2003 at 9:46, Jean-François Roberts wrote:

> Enfin je dirais : oui et non. Le feuillet classique de 1 500 signes (espaces
> incluses) est bien celui du journalisme, mais aussi de l'édition (traduction
> comprise), de la presse périodique...

c'est ce qui sert à se faire payer, c'est une base comme l'heure, la journée ou le poids
dans d'autres domaines.
Au quotidien Le Monde ils ne comptent (comptaient ?) pas en signes mais en "lignes
Monde". Par contre je ne sais pas ce qu'ils demandent aux pigistes.

(...)

> Ces équivalences s'entendent bien sûr pour des calibrages a priori (devis en
> temps et en prix pour une traduction, par exemple ; ou bien longueur d'un
> article à livrer). A l'arrivée, de nos jours, on regarde le compteur (et
> puis on arrondit pour facturer...). Les versions récentes de Microsoft Word
> (pour Mac, en tout cas) donnent en statistique tous ces modes de compte :
> par mots, par signes avec et sans espaces...

Microsoft word compte les signes (donc espaces compris) depuis les versions 97 ce qui
n'est pas si récent que ça. Et on avait des astuces pour compter les espaces avec Word
toujours.

> J'ai connu (en presse ou en agence), dans les années 1970, des feuillets
> précalibrés pour tenir exactement - dans un cadre imprimé - 25 lignes en
> double interlignage, de 60 signes chacune... On tablait sur l'utilisation de
> machines à écrire aux caractéristiques de frappe connues (c'était d'ailleurs
> assez standardisé, même d'une marque à une autre).

Pour compter les signes d'un article non calibré on comptait les signes de quelques
lignes, on faisait une moyenne et on comptait le nombre de lignes que l'on multipliait par
la moyenne du nombre de signe obtenus.

Cela dit, si le nombre de feuillet reste la référence de calcul, dans mon expérience à
moi, ce qu'on pait c'est plutôt des pages ou des types d'articles du genre : une brève X
euros. Certains magazines demandent même aux pigistes à qui ils commandent des
pages de choisir entre plusieurs maquettes et d'envoyer leur page (pouvant contenir
plusieurs articles et illustrations) en précisant la maquette choisi. J'ai connu ça dans la
presse informatique. Dans la presse grand public, on me demandait une page et je
devais remplir la maquette pré-établie.

--
Isabelle Dutailly