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Message : Re: [typo] Capitale universitaire..

(Jef Tombeur) - Vendredi 10 Octobre 2003
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Subject:    Re: [typo] Capitale universitaire..
Date:    Fri, 10 Oct 2003 13:54:59 +0200
From:    "Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>

From: "Jean-François Roberts" <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>

>Je confirme que la marche du _Journal officiel_ est conforme, sur
ce point,
>au code typo : "professeur des universités", sans aucune cap.
>La marche particulière de l'_Encyclopaedia universalis_, si elle
est
>attestée (à verifier ?)

Ben, la marche, hélas, il n'y en avait pas vraiment...
Or donc, p. 1049 de la présente édition papier, nous avons la
première page de la table des auteurs.

Je prends, par ex., Roger Coque
Roger COQUE, docteur ès lettres, professeur des Universités,
professeur émérite à l'université de Paris-I-Panthéon-Sorbonne :
ACCUMULATIONS (géomorphologie).

Tandis que, p. 1053, on a
Paul ZUMTHOR, ancien professeur aux universités d'Amsterdam, de
Paris-VII et de Montréal : ADAM DE LA HALLE.

Et bien sûr, on trouve des docteurs d'État (et d'autres pas d'État),
des agrégées de l'Université, des gens de k/Kekchoz et d'autres à
Kekpar.
Mon premier souci, car je me suis tapé toutes ces tables, était la
conformité avec l'orthotypo des intitulés de l'article lui-même.
Soit CAPS (bdc) ou CAPS (CAPS) ou CAPS (bdc) - bdc ou CAPS - bdc.
Ainsi ALLEMAGNE (Histoire) - République démocratique allemande.
(troisième cas, donc, ci-dessus).

Ensuite, une légère actualisation.
Deux cas. L'auteur était mort à date d'août 2002.
La dominante était de lui laisser l'intitulé antérieur (éditions
antérieures), très souvent ce qu'il était à date de première
publication de l'article (souvent la toute première édition).
Mais quand même, pour un licencié ès sciences, j'étais quand même
porté à voir s'il n'avait pas, par la suite, obtenu un truc
quelconque, genre un prix Nobel, par ex., ou s'il n'était pas devenu
le directeur de la xième section d'une des écoles du quartier Latin.
Pour les vivants (ou présumés tels), j'effectuais une recherche
systématique.
Et là, fallait se caler sur les appellations actuelles des
universités.
Or figurez-vous qu'on n'est pas seulement professeur à l'université
de Bretagne, on l'est à :
université de Bretagne, Brest, par ex.
Pour la région parisienne, y a des trucs à Orsay, par ex., et on a
des Paris-X, Nanterre, et des Paris-Y-Peta-Ouchnock.
C'est pas du tout, du tout, du tout, la même chose.
Pour la Délégation générale à l'armement, même chose.
Pour l'École normale sup., ou H.E.C., il y avait des trucs rien que
pour les jeunes filles.
Pour les Belges, Louvain, c'est un peu comme Sorbonne-Nouvelle ou
Panthéon.
Et l'université du Witwatersrand, Johannesburg, vous la connaissiez,
celle-là ?

Perso, c'était mieux avant. Avec Jussieu, on savait à quelle station
de métro il fallait descendre.
Tandis que Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie, je sais pas où c'est.
Ah, heureux pays que la Grande île où l'université de Madagascar est
à Tana (Antan.......) et pas ailleurs.
Alors que François-Rabelais doit avoir un pied à Chinon, un autre à
Blois, et les mains à Tours.
Je vous passe des ex-O.R.S.T.O.M. (eh oui, pourquoi pas ex-Orstom,
je vous le demande) en voule-vous, en voilou.


P.-S. - Pour Harvard, j'avais su, j'me souvenais pû.
.