Re: [typo] Capitale universitaire..

["Bentz" <bentz-lf-d06@xxxxxxxxxx>]

----- Message d'origine ----- 
De : "Jacques Melot" <jacques.melot@xxxxxxxxx>
À : <typographie@xxxxxxxx>
Cc : "Michel Houdé" <michel.houde@xxxxxxxxxx>
Envoyé : vendredi 10 octobre 2003 11:58
Objet : Re: [typo] Capitale universitaire..


>     J'aime. Dans le registre de « se la jouent », je serais curieux
> d'entendre votre opinion en ce qui concerne le port de Pr et de Dr
> dans les sciences exactes (cf. votre signature, en bas, où votre
> grade universitaire n'apparaît pas).

Ah ! le « Pr » se justifie. Le « Dr » est moins utilisé en France qu'en
Allemagne. Mais il peut servir de référence. Prenons le cas de « Trait
d'union, anomalies et cætera » (Syndicat des correcteurs et des
professions connexes de la correction, Climats, 34 Castelnau-le-Lez,
1991). Si l'avant-propos est signé de Jacques Toublet, qui était alors
secrétaire-délégué du comité syndical, on trouve en fin d'ouvrage les
noms et qualités des membres du groupe de travail constitué par le
Syndicat des correcteurs pour analyser les rectifications
orthographiques de 1990 et l'indication des rédacteurs des différents
chapitres de l'ouvrage.

On pourrait s'attendre à la seule mention des références
professionnelles :  Christian Charron, correcteur à l'Imprimerie de la
presse société nouvelle ; Jean-Pierre Colignon, chef correcteur du Monde
; Jacques Joly, chef correcteur à l'Encyclopædia universalis ; Gérard
Laporte, correcteur à France-Soir ; Jacques Rancourt, correcteur au
Journal officiel (ce qui fait tout de suite sérieux, sans plaisanterie
aucune) ; Eugène Simongiovanni, journaliste, ancien chef correcteur aux
éditions encyclopédiques alpha, puis rédacteur réviseur au Nouvel
Observateur ; Jacques Toublet (précité), correcteur au Figaro.
L'importance des fonction, la qualité des publications, la mention même
d'ouvrages publiés (Colignon) eussent pu suffire à attester du sérieux
et de la compétence des auteurs.

Mais la mention  concernant M. Charron comme celle de M. Rancourt
précisent « docteur ès lettres ». Ce n'est pas seulement la cerise sur
le gâteau : c'est une preuve offerte d'une reconnaissance de compétence
par l'Alma mater universitaire.