Re: [typo] Capitale universitaire..

[Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Le lundi 13 octobre 2003 à 13:36:52, lldemars lldemars écrivit :

l> L'intérêt de l'exemple est de planter devant la même THEIERE un lecteur
l> aguerri (surtout d'un seul livre on l'aura compris, je suis découvert) et un
l> vierge enfant innocent blond comme les blés et beau comme un Fra Angelico
l> mais je m'égare.
l> Quand les deux sont aussi perplexes l'un que l'autre devant la lisibilité de
l> ce qui a été choisi comme modèle de clarté (naturelle... On s'en lasse pas),
l> il y a de quoi se poser des questions...

oui, oui.
Mais entre un accès de jeunisme tardif et un autre de sénilité précoce,
formez-vous un échantillon représentatif du naturel breton ?

Mais on peut s'amuser à l'infini avec cet exemple : pourquoi THÉIÈRE
fait-il fouillis ? pourquoi THËIÊRÈ fait-il _plus_ fouillis ?!
puisqu'après tout ce sont deux variantes inutilement accentuées du même
THEIERE. THÈIÉRE est à bien des égards plus élégant, mais évidememnt
l'absence de point sur le I dérange, on a l'impression que la raison
d'être des accents alentours est de piéger la bille, façon golf.

De plus, nous savons de source sûre quoique récente et apocryphe, que
seules les lettres initiales & finales d'un mot comptent pour sa
lisibilité entière et concrète. Donc l'exemple est biaisé, puisqu'aucune
lettre extrême n'est accentuée.

Essayons plutôt avec « çà & là », soit CA & LA contre ÇÀ & LÀ : qui
gagne ?

La subtile distinction que d'aucuns font entre accents et diacritiques
dont la présence aurait une plus grande pleine valeur orthographique,
même au-delà du contexte naturel de cette affirmation, serait-elle en
partie liée à la plus grande fréquence de cédilles phonétiquement
difficiles à escamoter en début de mot ?



 Thierry Bouche