Re: [typo] Le Café de la Liste

[Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>]

C'est en fait, là encore, question de marche. Traditionnellement, en bonne
typo, on recommandait de mettre la fin des abréviations (Mlle, Cie, Pce...)
en sup. Depuis longtemps, cette marche est concurrencée par l'option que
vous indiquez : cap. initiale et b.d.c.

Au _Journal officiel_, curieusement, les deux marches coexistent : finale en
sup. dans certaines listes en particulier. Finale en b.d.c. dans la plupart
des cas.

Le Thomas, s.v. "madame", "mademoiselle", use du sup.

Le Jouette, dans son tableau "Les abréviations", donne les deux versions
(sup. et b.d.c.).

Le _Petit Larousse_ (édition 1996) n'indique que les finales en sup.
(tableau "Abréviations uselles et sigles"). Il est vrai qu'il donne les
sigles en tout-cap. avec points, ce qui n'est plus l'usage majoritaire.



> De : Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>
> Société : Nonsense Inc.
> Répondre à : typographie@xxxxxxxx
> Date : Thu, 16 Oct 2003 14:42:54 +0200
> À : typographie@xxxxxxxx
> Objet : Re: [typo] Re: Re:  Re: Re:  Le CafÈ de la Liste
> 
> Le jeudi 16 octobre 2003 à 01:28:40, Jacques Melot écrivit :
> 
> (...)
> 
> la question des supérieures ne se pose pas, d'ailleurs : dans un
> environnement « pauvre » (machine à écrire ou courriel), on tape bien
> Mlle ou Mme, donc Mr. En typographie, la morphologie de ces abréviations
> est constante : cap initiale et finales en supérieures. Je note
> cependant une grande fréquence de versions « machine à écrire » dans des
> ouvrages clairement « typographiés » comme des romans, ce qui ne laisse
> pas de me surprendre.
> 
> (..)
> 
> Thierry Bouche   
>