Re: [typo] un système de notes (et diverses choses)

[Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Le jeudi 30 octobre 2003 à 21:14:04, Jef Tombeur écrivit :

JT> Re: [typo] un syst  ème de notes un peu difficile à résoudre
JT> From: Michel Bourdain
JT> J.-F. R. précisait :
>>Cela dit, "NdE" n'est pas forcément disgracieux en fin de note...

JT> Bien évidemment,

il y aurait des degrés dans l'évidence ?

JT>  Jean-François voulait saisir : « NdÉ ».

tu veux dire (N. d. É.), je suppose ?

JT> Serge considérait, à juste titre, que l'appareillage doit être différencié
JT> selon qu'il s'agit d'un ouvrage universitaire ou d'un autre à destination d'un
JT> plus large public.

De toute façon, l'appareillage de notes est nécessairement adapté à
chaque ouvrage, du moment qu'il comporte autre chose qu'une seule série.


Ensuite, les universitaires ont leurs usages ; mais les ouvrages de
Foucault ou Deleuze, rédigés avec une pure rigueur universitaire, ne
sont-ils pas grand public ? Je crois avoir déjà évoqué ici le magnifique
_Pétrole_ de Pasolini, édition critique & posthume d'un texte inachevé
qui concerne pourtant tout être cultivé. Si le système de notes est
cohérent et fonctionnel, l'idiot du village peut s'en sortir, non ?

Un roman de gare peut-il se permettre des notes ?

Je lis un poche dans lequel l'éditeur a décidé de placer les notes
« techniques » en bas de page, et les notes de l'auteur (essentiellement
des réf. bibl.) en fin de chapitre. C'est horripilant en diable.


On dit toujours qu'il ne faut pas utiliser d'astérisques si l'on a plus
de trois notes par page. En fait, trois, ça fait ça***, et c'est déjà un
abominable pâté sur la page. Si ça se reproduit, on jette le livre. Donc
à n'utiliser que lorsqu'il y a au plus une note de ce type par page, deux
exceptionnellement.

Enfin, un système de notes est _toujours_ lourd, surtout si les appels
sont placés au petit bonheur (toujours, donc). La plupart du temps on
peut s'en passer ; si on a des états d'âme, on peut toujours les mettre
sur un site web...


 Thierry Bouche