Re: [typo] contribution et codage

[Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>]

C'est d'autant plus probable (ou plausible, dirons-nous) que, ainsi que je
l'ai rappelé, Maurice Audin (in _Histoire générale des techniques_, t. II)
estimait que c'est exactement ainsi qu'ont opéré les praticiens de la
"métallographie", dans la première moitié du XVe siècle...

Quant à la xylographie, c'est bien sûr une autre voie (tout sauf orpheline,
puisqu'il est clair qu'elle dérive de la technique chinoise, via le monde
arabo-musulman).

> De : Pierre Roesch <pierreroesch@xxxxxxxxxx>
> Répondre à : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Date : Mon, 10 May 2004 23:20:00 +0200
> À : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Objet : Re: [typo] contribution et codage
> 
> Le 10 mai 04, à 09:49, Christian Laucou-Soulignac a écrit :
>> De plus, il me semble que Gutenberg n'est pas parti de rien. Si le bois
>> gravé (technique utilisant le relief) n'avait pas été connu à son
>> époque,
>> Gutenberg ne se serait peut-être pas orienté vers le relief pour
>> mettre au
>> point son invention.
> 
> Dans le débat en cours, je ne crois pas avoir vu d'allusion aux
> poinçons des relieurs et des orfèvres.
> Ces poinçons, courants à l'époque de Gutenberg (Bechtel en parle),
> servaient à marquer des objets en métal (initiales ou motifs sur des
> bagues, gobelets, etc.) et à marquer (à la feuille d'or) des titres sur
> des reliures.
> Un tel poinçon, sorte de bâtonnet avec une lettre en relief au bout,
> ressemble beaucoup à un caractère, sauf qu'il est en acier.
> En observant un «paquet» de lettres assemblées formant un nom ou un
> titre, Gutenberg aurait pu imaginer la production en série (dans un
> alliage adéquat) de tels «poinçons».
> Cette référence mérite d'être prise en compte autant que la xylographie.