Re: [typo] tendance typo

["Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>]

From: "Richard" <richard@xxxxxxxxxxx>
>existe-t-il un/des sites qui abordent le sujet de la typo et de ses
>tendances

Tiens, moi aussi, cela m'intéresserait bigrement d'en connaître.
Sinon, un bouquin récent en particulier :
Triggs, Teal, _La Typographie expérimentale_, Thames & Hudson.
J'exprimais, dans une chronique à paraître, que je préférais le titre
original en anglais, mais j'ai oublié lequel (en fait, l'expérimentale,
difficile à définir, ne donne matière qu'à partie du bouquin).

En tout cas, dans un autre article à paraître, Chifflot
(point-central.com) m'évoque le néo-classique pour l'avenir (très)
immédiat.
Tachdjian se prononce moins...

Des tas de bouquins sur la typo se trouvent chez Artazart (plus en
boutique qu'en ligne) et à La Hune (pas de site encore, je crois) à Paris.
Vous y trouverez sans doute votre bonheur.

Aucun titre ne me vient vraiment en tête.
On a bien sûr des évocations historiques, des sites avec _time-line_ (ou
_timeline_, cherchez avec _fonts_ ou _typography_, vous trouverez), mais
expliquant le pourquoi du comment de la tendance, pas vraiment que je
sache. Bon, le Peignot, l'Auriol, on voit a peu près pourquoi. Les Univers
et Helvetica, aussi. Mais je ne sais plus, par ex., si les polices (hum,
les illustrations calligraphiques) des années 70 ont influencé la mode
(fleurs, ailes de papillon pour les cols des chemises) ou l'inverse.

Il y a certainement un pb analogue à celui de la poule et de son oeuf.
La dernière éd. Duplan-Jauneau & Jauneau (ils sont frères) évoque que les
réales sont de leur temps (voire un peu précurseures de celui des
Lumières) et de leurs origines (la France, mettons, cartésienne), comme
les didones. Après, ben, c'est plus coton à analyser. Pour en parler avec
des mots choisis qui « font bien » et « artisse » (ou cuistre, l'une de
mes spécialités), il y a du monde, et même du beau linge. Pour
véritablement avancer des hypothèses réellement censées, ça se fait plus
rare. J'y vais sur la pointe des pieds (mais à fond les gamelles pour
déconner et faire aussi « artisteu », ce que je ne suis pas).