Re: [typo] [ID] Espace fine et espace de lisibilite et les autres

[Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxx>]

Pas lu encore la liste détaillée des espaces proposées par ID. Voici mon petit
grain de sucre (de sel ? de vinaigre ?)en réponse au message d'hier :

>J'aimerai revenir sur des posts précédents sur les esapces
>
Je ne sais pas ce qui s'en est dit sur la liste InDesin, à laquelle je ne suis
pas abonnée, mais le sujet a déjà fait couler pas mal d'électrons sur la liste
Typo !

>espace cadratin
>déjà il faudrait dire cadratine si je ne m'abuse,
>
Je ne pense pas que « cadratin » soit un adjectif. L'expression correcte aurait
été (à mon avis) : « espace d'un cadratin », ou « espace cadratinée » - comme
il y a des tirets d'incise cadratinés ou demi-cadratinés. Cela étant, l'utilité
de l'espace cadratinée me semble un peu douteuse.

>espace sans alinéa (no comment hs ici)
>
Si, un commentaire _please_ : c'est quoi ce truc étrange ? (Mais qui pourrait
peut-être fort utile, si ça se trouve...)

>espace 1/4 cadratin
>donc 1/4 cadratine... ;-) mais ce qui est curieux c'est la définition : un
>vingt-quatrième de la largeur d'une espace cadratin (manuel et aide en
>ligne)
>
Ici, c'est manifestement une erreur ou de rédaction du manuel, ou de traduction.
Pour vous rassurer, les XPressiens ont mis fort longtemps à connaître la valeur
en cadratins de l'espace fine dans leur logiciel favori : elle n'est définie
nulle par, sauf (à partir de la version 4 je crois, dans l'aide en ligne...)

>espace insécable
>même largeur qu'une espace de la barre d'espacement... bin oui et non
>[...]
>En théorie, on peut être
>insécable et variable,
>
Un logiciel bien conçu doit avoir des espaces mots variables et invariables,
sécables et insécables (quoi que j'ai dû mal à imaginer à quoi peut servir une
espaces variable insécable). Mais dans l'absolu, donc : quatre types d'espaces
mots.

>espace fine
>un huitième de la largeur d'une espace cadratin
>1/8 de 12 points donne 1,5 point
>
Mouais.. c'est une micro-fine, alors ! En tout cas pas une fine. Elle est très
utile lorsqu'on a besoin de jet un peu de blanc entre deux caractères
(typiquement : avant un appel de note). Faut pouvoir en déterminer la valeur,
au cas par cas et boulot par boulot. La définir comme ayant la valeur d'un
point a le charme surrané du plomb, mais plus grand sens à l'époque moderne.
Ici,

Avantage à InDesgn (XPress n'en dispose pas), sauf l'erreur évidente
d'appellation - qui nous promets de beaux délires et de belles erreurs si ce
logiciel est placé entre les mains de gens peu ou mal formés à la typographie.

>Et à présent m'ssieurs-dames, ça se corse... soit on trouve des termes
>définis dans lemanuel mais non retrouvés dans les commandes soit l'inverse,
>
:-))))).

>Espace mi-fine
>pas de définition disponible ni dans le pseudo-manuel ni dans l'aide en
>ligne,
>
On ne saura donc pas ce que c'est que ce monstre !

>Chasse des chiffres/espace de lisibilité (ce dernier terme n'ayant pas de
>définition papier ou dans l'aide)
>la chasse des chiffres : "la même largeur qu'un chiffre du style de
>caractère. Peut servir à aligner les chiffres d'un tableau de comptabilité."
>
L'opérateur aura quand même intérêt à utiliser des tabulations pour construire
ses tableaux, plutôt que de coller des espaces qui auraient la chasse des
chiffres, non ?

>Chasse des signes de ponctuation/espace de ponctuation
>La correspondance entre ces deux termes paraît intuitivement plus solide.
>"la même largeur qu'un point, un point d'exclamation ou un point-virgule du
>style de caractère.3 L'apothéose!
>
En effet, parce que rien ne garantit que ces trois signes ont la même chasse -
l'expérience montre même qu'ils ne l'ont pas.

Et que fait InDesign des éventuelles approches par paires entre une espace et
une ponctuation ?

>Bon appétit à tous
>
;-). Abondance de biens peut parfois nuire...

-------
NB : Après un vigoureux débat, qui avait donné lieu à la rédaction d'un document
sur « le logiciel idéal de mise en pages » (disponible en PDF sur le l'embryon
de site de la liste Typo : http://listetypo.free.fr), nous n'avions guère
trouvé que trois ou quatre espaces indispensables à une bonne composition. En
introduire d'autres me semble être possiblement source de confusion pour
l'opérateur, et probablement de perte de temps... surtout si l'introduction de
ces espaces n'est pas automatisée par le logiciel.