Re: [typo] «Féminisation», Québec

[Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx>]

 Le 05-11-2004, à 15:46 -0800, nous recevions de Patrick Andries :

> > > [...]Bon, il est sûr qu'il n'est pas toujours facile de trouver 
> > > des néologismes du type de _diététistes_.
> > > Et si je veux bien composer :
> > > _l'éditeur·e de la principale maison éditrice percevra un salaire de ..._
> > > (je signale que je suis pour, car cela me paraît aussi bien que 
> > > _éditeur (F/H)_),
> > > je ne me vois pas composer :
> > > _l'éditeurE de la ..._.
> > >   
> >
> > En effet, j'ai été surpris de cette graphie que j'ai déjà pu remarquer
> > depuis que je suis au Québec, même si je ne me rappelle plus avec
> > exactitude le contexte, probablement dans un article de journal. La mise
> > en capitale d'une lettre au milieu (ou en fin) de mot me fait plutôt
> > penser à une mise en valeur.
> C'est une horreur.
>
> Heureusement, d'aucuns osent encore écrire des textes au masculin, 
> c'est nettement moins indigeste. On fait généralement alors 
> accompagner ces textes ici d'un avertissement frappé au coin du 
> correctivisme politique ou un hommage à celui-ci en tout(*) cas : « 
> L¹usage du masculin est utilisé dans le but d¹alléger le texte et 
> cela, sans aucune discrimination. »




   Est-on tombé si bas qu'il faille désormais accompagner tout texte 
de métalangage ?

   « L¹usage de la conjonction « et » est fait dans le but de rendre 
le texte plus compréhensible et cela, sans aucune discrimination pour 
les autres conjonctions. »


   J. M.




> P. Andries
> (Québec)
>
> Tout (n'importe) ou tous (les) cas ?