Re: [typo] Re: mieux vaut être correcteur, que correcteur et chômeur

[Jean-François Roberts <jean-francois.roberts@xxxxxxxxxx>]

C'est encore plus compliqué que ça : il y a des seuils - en gros le premier
seuil intervient au-delà de 8 mois d'équivalent plein temps. Après, d'autres
seuils encore. Donc, rien n'est vraiment linéaire, sauf en deçà de 8 mois
équivalent plein temps (4 semaines d'équivalent plein temps ouvrant 4
semaines de droits, etc.).

De plus, le calcul fait en effet intervenir des quotités sur chaque mois, ce
qui complique les résultats, en effet.

Il faudrait se payer une petite simulation, mais j'avoue n'avoir pas poussé
le vice à ce point...

En tout cas, tout ça est en principe explicité dans la doc. ASSEDIC,
disponible dans les agences, avec tous les détails, barèmes etc. En général,
il peut y avoir plusieurs façons de tenir compte des *mêmes* chiffres. Il
est souvent plus avantageux, à terme, de privilégier les modes de calcul
favorisant la durée, plutôt que le rendement maximal (à court terme !).
C'est en général ce que font les agents ASSEDIC - par défaut, disons.

On peut aussi revendiquer le statut d'intermittent (pas du spectacle ;) :
pas de miracle. Le taux journalier est alors nettement plus avantageux, mais
la durée d'indemnisation proportionnellement écourtée. Dangereux, donc, sauf
si on est assuré de retrouver du travail salarié rapidement.

Enfin, il y a des seuils d'âge. Mais ça ne joue pratiquement qu'au-delà de
50 ans. A voir suivant les cas.

Quant aux dysfonctionnements... y aurait bien des choses à dire, certes. Là,
on joue de chance ou de malchance, c'est selon...

> De : Fateh <forcheta@xxxxxxxxx>
> Répondre à : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Date : Fri, 07 Jan 2005 21:42:34 GMT
> À : typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Objet : [typo] Re: mieux vaut être correcteur, que correcteur et chômeur
> 
> 
> Merci Jean-François de votre réponse.
> 
> Jean-François Roberts writes:
> 
>> Petite réponse : les ASSEDIC, c'est plutôt complexe.
> 
> oui, j'ai vu cela : 5 déplacements, 2 mois et demi d'attente,
> plusieurs rejets contestés, une attestation perdue dans leurs
> services, une lettre de remontrance et au final 14.50 euros par
> jour :-). 
> Je sens que je vais avoir droit à une nouvelle tournée.
> 
>> Le calcul est complexe, donc. Mais, essentiellement, il y a >deux point de
>> repère : le montant gagné en 12 mois (ou 24, suivant les cas), et le
>> *montant* de droits que ça ouvre. Et le *nombre de jours* travaillés, et le
>> nombre de jours de droits que ça ouvre.
> 
> pour ça, c'est tout bon. Après mon périple, je peux même devenir
> conseiller ASSEDIC.
> 
>> A partir de là, toute la subtilité est de savoir si on préfère un montant
>> journalier relativement élevé, mais sur un nombre de jours plus faible, ou un
>> taux journalier plus faible, sur un nombre de jours relativement élevé...
>> 
>> Ça n'est pas simple, j'vous dit...
> 
> non, c'est bien après que tout se complique : lorsqu'il s'agit
> de déterminer le salaire. Si j'ai bien compris ce qui m'a été
> dit au téléphone, 29 heures définies sur une période précise
> dans le mois ouvre plus de droits que 29 heures contenues dans
> un long mois. 
> 
> J'aimerais vraiment disposer de tous les éléments nécessaires
> avant de me rendre chez mes amis conseillers, qui aiment à se
> cacher derrière les textes ou à botter en touche.
> 
> F.
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