RE: [typo] re

["Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>]

Allez, je vais écrire une c… (pas la première fois, pas la dernière).
Pure hypothèse : si tout nom propre est lié par un trait d'union
quand c'est le nom d'une voie, c'est peut-être pour flatter les
susceptibilités de l'Ordre des médecins.
En effet, pour les caser tous à Paris entre Dobropol (ce bon Popol
avait été amputé de son _po_ lors de la bataille du même nom, et
c'est pourquoi on n'a pas de rue Popol) et Dode-de-la-Brunerie
(maréchal que je soupçonne d'avoir été franc-mac et zoophile, d'après
ses armoiries, mais, bon, passons), il fallait trouver ce subterfuge.
Si on le faisait pour les docteurs, afin que le Blanche ne soit pas
confondus avec la branche de Castille, le Navarre avec je ne sais
quel poète voisin et communiste, le Potain avec Félix-Voisin, ou je
ne sais quoi encore, il fallait l'appliquer à tout le monde sauf à…
Duchefdelaville (dont la descendante, Isabelle, de la direction de la
voirie de Paris, attend peut-être l'occasion d'usurper le renom en
rebaptisant cette voie Isabelle-Duchefdelaville, ce qui fera riper
cette rue entre des Irlandais et Isabey (sans doute Jean-Baptiste).  
Voir aussi http://geantropie.free.fr/paris/rues_paris.html sur le
sujet.
Et puis tenez, vous me parcourerez dix fois l'Ave-Maria pour avoir,
mécréants, tenter de trouver cette Maria sur un plan de Paris.

Ou alors, il est d'autres raisons obscures.
Gonfler la page des _I_, ne pas réduire celle des _K_ à la seule rue
de Kabylie.

Des forces obscures sont à l'œuvre, qui ont fait disparaître
l'impasse Routy-Philippe, laquelle a été rebaptisée ou rayée de la
carte, je ne sais. A-t-on créé une rue de Céleyran ? pour compenser
la disparition du jeune ou moins jeune Routy ?

Il est aussi possible que l'archevéché ait tonné à l'idée qu'il
puisse exister une rue Caïn (alors qu'il ne voit pas d'inconvénient à
ce qu'il existe une rue Abel).
Donc, on a une voie Auguste-Caïn.
(à parcourir caha-caha de préférence).

Du côté de la force obscure, il faut chercher les raisons valant qu'à
Bruxelles la rue du beurre ait été rebaptisée en conservant une fine
allusion au général (en particulier).
Ce qui pourra faire qu'à l'inverse, on ait un jour une rue Ouragan
(de l') et pas une rue Stéphanie-de-Monaco (Comme un ouragan / la
tempête en moi / A balayé le passé / Allumé le vice /C'est un
incendie / etc.). Eh oui, l'ouragan emporte tout, balaye le passé, et
une marque d'appareils électroménagers finira, à Strasbourg, par se
payer la rue des Pucelles (qui deviendra rue du Four-Rosière). Celle,
banale, proche du fg St-Germain, finira parrainée par Whirpool ou
Moulinex. Tandis que la rue Félix-Faure y échappera peut-être.

Proverbe du jour à méditer :
La distance entre les squares de la Mutualité et de l'Aide-sociale
reste constante tant bien même les cotisations ne cessent
d'augmenter.


>   Histoire de continuer cette distinction entre ortho-&-typo 
> et us-&-coutu dans quelle catégorie de faute placeriez vous 
> le fait qu'on doive mettre un trait d'union entre le prénom 
> et le nom des personnes* sur les noms de rues sauf si elles 
> ne sont pas décédées*. Car si les règles de l'Imprimerie 
> Nationale stipule bien la première partie, la 2e était 
> appliquée dans Paris.
> 
Ça, c'est un truc de fabricants de plaques dont le groupe de pression
pousse toujours davantage à créer des noms de voies de personnes
vivantes. 
Ces personnes trépassent, et les fabricants ou leur descendance
refont une nouvelle plaque avec des traits d'union.
Il y a des victoires de ce groupe, sachant que chaque lettre est
facturée, par ex., la rue Jean-Jacques-Rousseau.
Et des défaites... tactiques (pour Léon, quatre petites lettres
seulement, on a concédé un Gambetta sans prénom).